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Mon Aventure

23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 15:59

21 - 23 novembre 2014

Figueres (espagne) – Salt – Roda de ter – Barcelone (espagne)

234 km

 

 

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Plutôt que de raconter avec plus ou moins de détail ces 3 jours de vélo me ramenant vers Barcelone, je vais plutôt faire un résumé car pour tout dire, je n’ai pas pris de plaisir avec tous ces soucis qui m’encombrent la tête depuis quelques jours.

J’ai pédalé parce qu’il fallait bien avancer, j’ai parfois trouvé le temps longs malgré des distances relativement moyennes.

 

 

Un peu moins de soleil ces jours-ci.

 

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Je voudrais juste tirer un coup de chapeau à mes hôtes warmshowers avec qui j’ai passé du très bon temps et qui m’ont aidés « logistiquement ». Ils m’ont permis de décompresser et de penser à autre chose.

Depuis que je suis en Espagne, on ne m’a jamais rien donné pour la route comme un fruit, un sandwich, des gâteaux (d’ailleurs je ne suis jamais demandeur de cela). Contrairement à d’autres pays comme en Allemagne ou en Pologne où les gens m’ont très souvent alourdis les sacoches au moment de partir le matin.

 

 

Gérone aurait mérité un article mais pas trop envie de l'écrire. Quelques belles photos néanmoins.

 

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Eh bien c’est au moment où j’avais besoin de ce petit « plus », que j’ai eu mon premier sandwich et mes premiers fruits. Sans carte bancaire valide et avec seulement 12€ en poche, j’ai plus qu’apprécié la solidarité entre cyclos, comme cela avait été le cas à Valence il y a 2 semaines.

 

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De Gérone à Vic, des cols à passer.

 

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Ce sont ces rencontres qui rendent cette vie nomade si fantastique. Je suis reparti chaque matin gonflé d’énergie. Sûr qu’en dormant dans la tente toute cette semaine, les nuits auraient été un peu plus difficiles.

 

 

Tombes du premier peuple de la péninsule, les Ibères (côté méditérranéen).

 

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Arrivée tranquille à Barcelone par une piste cyclable sur les derniers kilomètres.

 

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Longue vie aux Warmshowers !

 

 

 


 
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:39

18 - 20 novembre

Barcelone (Espagne) – S’agaro – Viladamat – Figueres (Espagne)

212 km

 

 

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Je pars de Barcelone avec une équation à plusieurs inconnues et j’ai un peu moins de 10 jours pour la résoudre. Or j’ai toujours été un cancre en maths !

Donc la nouvelle carte bancaire n’est toujours pas arrivée, il me reste 15€ pour les 8 prochains jours, avant mon retour à Barcelone, s’il a lieu (!). C’est jouable mais ça commence à devenir tendu tout de même.

Je prends la direction du nord, par la côte, plus facile et simple mais pas le plus beau tranquille. Ce sont donc plus de 75 kilomètres où la route nationale II est coincée entre les plages bétonnées et la montagne bétonnée. Le positif dans tout cela, c’est que j’avance à un bon rythme malgré le fait que je suis resté cloué hier toute la journée au lit.

 

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Hum, un délice les arbouses !

 

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Ce sont donc sur les 30 derniers kilomètres que j’ai vu enfin un peu de nature sur cette costa brava (côte sauvage). Il ne reste cependant plus grand-chose de sauvage, une crique sur deux a été dévorée par le tourisme de masse. Même là ils ont osé construire les Espagnols, c’est pas possible.

 

 

J'avoue j'ai triché !! Gros zoom sur la crique pour ne pas voir le béton autour !!!!

 

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Pour dormir je ne m’embarrasse pas à chercher car l’espace est très très rare. Un petit parc avec un sentier qui monte fera l’affaire pour ce soir. Je devrais être tranquille pour la nuit. J’espère retrouver l’appétit demain car aujourd’hui je ne peux pas dire que j’ai suffisamment mangé mais l’estomac a dit stop.

 

 

A la recherche du meilleur endroit ...

 

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La nuit n’a pas été aussi reposante qu’espérée, la faute à la route qui est pourtant éloignée de ma « chambre ». Je me réveille donc fatigué, pas grave j’ai une petite journée de vélo. Pour cette semaine de vélo au nord de Barcelone, j’ai essayé de faire en sorte de trouver des warmshowers sur la route, pour les rencontres bien sûr mais cette fois aussi pour alléger mon budget nourriture.

 

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Un peu dégoûté par ce que j’ai vu hier, je laisse les routes qui longent la côte par moment pour aller au plus droit. Aujourd’hui j’ai absolument besoin de trouver une bibliothèque pour internet afin de contacter des gens à Barcelone.

 

 

Les rizières.

 

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Une fois cela fait, je me dirige vers l’Escala, grosse station balnéaire mais bien sûr tranquille en cette fin novembre. Je me trouve un banc au soleil pour faire la sieste. Ah que c’est bon et que j’apprécie la douce chaleur automnale.

Dès que les rayons commencent à faiblir, je vais rejoindre mes hôtes Steve et Macia pour une très agréable soirée. Ah ça change d’hier !!

 

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C’est marrant comme on peut changer d’envie l’espace d’une nuit. Au moment de me coucher, j’avais envie d’aller à Cadaquès et au cap Creus mais au réveil, l’envie et la motivation se sont volatilisées ! Je préfère passer une grande partie de la matinée avec Steve et Macia avant d’aller rejoindre la côte pour prendre un bain de soleil et rejoindre ensuite Figueres.

J’ai donc passé plus de temps assis sur une chaise ou un banc que sur la selle, il y a des jours comme ça … Il faut dire que je n’ai pas l’esprit trop tranquille, dur de profiter de ce qui m’entoure.

 

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Empuriabrava, la cité où on se déplace plus sur l'eau que sur la route.

 

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Les cages à lapins pour vacanciers estivaux : au moins il y a les palmiers !

 

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A Figueres, un cyclo français ultra léger un peu vagabond m’accoste et me parle de son « périple ». Il est plutôt sans le sou mais pas de chance pour lui, je suis un peu dans la même situation, il comprend donc très vite que je ne peux pas l’aider ! 

Ensuite en attendant que mon hôte du jour rentre du travail (21h30), je squatte la bibliothèque et la gare. C'est marrant le nombre de gens bizarres qu'on peut croiser dans une gare !

 

 

Un camino natural ? Chouette ! Sauf qu'au bout de 5-6 km, plus d'indications !

 

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L'extravagance de Dali à Figueres.

 

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:13

08 - 12 novembre

Vers El Molar (Espagne) – Cabra del campo – Vilafranca del penedes – Barcelone (Espagne)

250 km     

 

 

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J’ai pris peur dès les 1ers kilomètres de la journée : des montagnes russes aux forts pourcentages. A ce rythme-là, je n’aurais pas fait long feu mais fort heureusement, ça s’est calmé par la suite, en montant tranquillement (mais en suant) vers le 1er col de la journée. Et finalement, sans m’en rendre compte, le dénivelé s’accumule, grâce aussi aux beaux paysages de vignes.

 

 

La Corse ? Non, la Catalogne !

 

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Dis donc, ça se sent quand le soleil est caché par les nuages, tout d’un coup il fait frisquet, surtout en altitude et c’est bien la 1ère fois depuis longtemps que je suis obligé de mettre les « jambes » à mon short dans la très longue descente du 2è col, un peu plus de 20 kilomètres. D’habitude, j’aime bien prendre tout la chaussée pour négocier au mieux les virages mais aujourd’hui, je dois faire attention avec les nombreux motards en mal de sensations fortes.

 

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Les vignes occupent la majeurs partie des surfaces cultivées.

 

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Après la visite du beau village de Montblanc, je me mets en quête d’un terrain accueillant mais bien qu’il y ait beaucoup d’espace, ce n’est pas évident du tout mais il faut dire que je suis un peu difficile. J’aimerais bien trouver quelques arbres pour être protéger de l’humidité. Pas facile au milieu des vignes et des champs mais j’arrive finalement à trouver ce que je cherchais mais si je ne suis pas très enchanté. Pas grave du moment que le nuit est bonne !

 

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Comme d’habitude je me réveille avec le lever du soleil mais ce matin il est très timide, jusqu’à disparaître.

C’est vraiment la 1ère journée d’automne que je connais, un vrai dimanche où il ferait bon de rester sous la couette : un temps gris, une température qui ne dépasse guère les 10°c, du vent, un peu de pluie par-ci par-là et des paysages bof-bof et une route coupée pour travaux.. Même à vélo impossible de passer, les grilles qui barrent la route sont cadenassées !!! Le détour ? Des pourcentaages en montée et descente pas marrants du tout. Autant dire que les heures passées sur le vélo n’ont pas été les plus belles de ces dernières semaines. Mais bon, il faut bien faire avec.

 

 

Le monastère de Santes Creus.

 

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Bizarrement je m’attendais à voir les villages en effervescence à l’occasion de la consultation sur l’indépendance de la Catalogne mais il est peut-être trop tôt.

J’arrive rapidement à Vilanfranca, ma dernière étape avant Barcelone et directement je me réfugie à la gare pour manger. Les habitudes hivernales reviennent vite.

Ensuite ? Eh bien je suis accueilli dans la joie et l’allégresse par Marcel et ses amis qui fêtent dignement ce dimanche historique pour la Catalogne. La journée est loin d’être finie …

 

 

Changement de province, changement de qualité d'asphalte.

 

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Mouais eh bien je suis resté sous la couette toute la matinée, ça fait du bien de temps en temps.

Une petite journée tranquille à attendre la petite sortie à vélo avec Marcel et un de ses amis Xavi. Sympa de rouler sur des chemins au milieu des vignes.

 

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De Vilafranca à Barcelone, le choix des routes est très restreint : soit je passe par l’intérieur sur une route nationale, soit je rejoins la côte et je me retrouve là aussi sur une route nationale ou bien je passe par une petite route pendant une vingtaine de kilomètres. Bien sûr c’est la dernière option la plus valable et finalement ça ne monte pas trop. Je retrouve la végétation typique de la méditerranée et de la vigne aussi, ça sent bon le pin dans le coin.

 

 

C'est autre chose de travailler par un temps pareil !

 

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Arrive ensuite le moment où je n’ai plus le choix, les villes se suivent et s’en ait fini de la nature, définitivement. Une fois passé le fleuve Llobregat, je me retrouve dans les faubourgs de Barcelone. Les panneaux sont très peu nombreux si on ne prend pas les grands axes, je me dirige donc à la boussole et finalement c’est assez facile, c’est toujours tout droit.

 

 

Ca a l'air d'être très grand Barcelone !

 

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Je n’ai fait que traverser la ville d’ouest en est, ça prend du temps, les feux rouges sont nombreux. Et en fin d’après-midi, je retrouve avec un très grand plaisir Clara, qui m’avait accueillie à Lyon en février 2010. Que le temps passe vite !

 

 

En fait c'est tout en longueur, bien droit.

 

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 14:41

05 - 07 novembre

Valence (Espagne) – vers Tales – vers Traiguera – vers El Molar (Espagne)

340 km    

 

 

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Mon petit séjour aura été fantastique grâce à mes hôtes anglais warmshowers Sara et Martin. On peut penser ce qu’on veut des Anglais mais à chaque fois que j’ai été accueilli par eux, où que ce soit, l’entente a toujours été plus que cordiale. Le courant passe bien avec eux, beaucoup plus qu’avec les « froids » Espagnols.

Une nouvelle vient perturber quelque peu ma remontée vers Barcelone. Ma carte bancaire est expirée depuis le 1er novembre et je n’ai que 35€ en liquide. Ceux qui me connaissent savent que c’est largement suffisant pour 10 jours mais en cas de pépin … Juste avant de partir au travail, Sara a discrètement glissé dans mes affaires un billet de 50€ au cas où, à renvoyer à mon arrivée à Barcelone. Voilà c’est ça la communauté warmshowers, de l’entraide et de la confiance.

 

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Barcelone n’est qu’à 350 km de Valence, par la côte et la route nationale surchargée. Il est hors de question que je passe par là, à galérer pendant 4 jours sur la vélo. Certes le climat est doux mais je veux prendre du plaisir. Je remonte donc par l’intérieur, où c’est joliment vallonné, mais pas trop non plus car sinon les cols grimpent vite à plus de 1500m !

Martin m’accompagne une bonne heure, sortir de Valence ainsi n’est pas compliqué. Et en plus il me protège du vent, assez fort et froid, qui je vais avoir dans le nez les prochains jours.

 

 

La décontraction toute anglaise de Martin.

 

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Pour arriver au 1er col de la journée, 50 kilomètres ont été necéssaires, je peux vous assurer que ça a été long, néanmoins en totals sécurité sur une piste cyclable large de 4-5 mètres. C’est plaisant dans la petite montagne, aucune voiture, la descente est rapide et je me retrouve dans l’autre vallée à 16h.

 

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Les villages sont rares aussi dans ce coin.

 

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Il me reste encore 2h30 de soleil, je continue donc, en espérant secrètement que les prochains kilomètres ne soient pas trop difficiles mais en regardant la carte, la distance entre 2 villages est bien trop grande, c’est donc sans surprise que j’attaque le 2è col de la journée. Et celui-là il fait mal, pas très pentu mais un peu à la Corse : on voit le col depuis le début de la montée mais seulement il faut 1h30 pour l’atteindre. Soulagé une fois en fois, et bien en sueur ! La descente est frisquette alors que le soleil décline de plus en plus vite. Oui très bientôt j’aurai besoin des chaussettes dans les descentes et le soir lors des bivouacs.

En attendant j’essaie de perdre de l’altitude pour gagner quelques degrés et je trouve rapidement un endroit pour passer la nuit, pas le plus propre mais bon, c’est l’Espagne !

 

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J’ai finalement bien fait de ne pas monter trop en altitude car je crois bien que j’aurais eu des nuits plus que fraîches alors qu’au réveil, il faisait 10°c dans la tente. Il n’y a pas de mal pour sortir du duvet.

La journée d’aujourd’hui a ressemblé à celle d’hier avec très peu de trafic sur des petites routes qui valent le coup d’être parcourues, des montées tout en longueur à faire suer (et oui encore) et bien sûr un généreux soleil. Je n’ai pas mis de crème solaire mais il s’en est fallu de peu que j’attrape un coup de soleil sur les bras.

 

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J’avais une petite idée où m’arrêter pour aujourd’hui et en regardant la carte, je savais pertinemment qu’il serait difficile d’éviter les champs d’oliviers. La récolte a commencé depuis quelques jours dans la région, je suppose donc qu’ils n’ont pas aspergés les arbres de produits toxiques comme c’était le cas au mois de mars. C’est sans souci que je trouve un endroit juste à temps pour profiter des belles couleurs de la toute fin d’après-midi.

 

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Je m’attendais à passer du temps à sécher la tente au réveil mais finalement, tout est déjà sec. Ça c’est une journée qui commence bien. Et elle continue bien puisque j’ai avalé les 45 kilomètres me séparant de Tortosa en moins de 2 heures. Je comptais y passer un peu de temps pour avoir une connexion wifi mais il faut croire que ça n’existe pas dans le coin, et chose rare aussi dans la bibliothèque. De toute façon elle est fermée !

 

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Tortosa et son monument aux morts de la guerre civile.

 

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Du coup je ne m’attarde pas, je préfère profiter du beau temps pour avancer, en remonter l’Ebre, par la petite route qui monte et qui monte, avant bien sûr de redescendre. J’en ai profité pour glaner des oranges et faire une cure de vitamines C. On ne peut pas faire plus court comme circuit de distribution : 2 mètres ! Emission de Co2 : 0 !

 

 

Pour moi ...

 

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... et pour vous !

 

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Pour éviter la grosse route, je prends un peu de hauteur. C’est le début de l’après-midi mais le gros développement de ce matin commence à se faire ressentir dans les jambes. Heureusement que la descente vers l’Ebre est douce et surtout longue. A Mora d’Ebre, j’ai dépassé les 100 kilomètres mais il n’est que 16 heures, je pousse donc un peu pour trouver des petits villages. Après une dure montée de 5 kilomètres, c’est le moment de chercher de l’eau au village de El molar ! Ca ne s’invente pas !

 

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Ici, on n'attend pas que les olives tombent, on utilise le bâton.

 

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10 minutes plus tard, je ne fais pas la fine bouche, un petit sentier qui ne mène nulle part fait l’affaire pour ce soir qui est  vraiment la soirée idéale : une température douce de 16°, la lune qui éclaire, pas d’insectes piqueurs, pas de chiens aboyeurs, un beau ciel étoilé. A refaire !!

 

 

De plus en plus tôt cette ombre en fin d'après-midi.

 

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Vue depuis la tente.

 

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 14:03

1er - 03 novembre

Lagunas de Navelendia (Espagne) – vers Las eras – Casas Collado – Valence (Espagne)

287 km  

 

 

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Durant la nuit, un jeune homme et une jeune femme ont eu l’idée de passer un petit moment coquin près de la tente. Les amortisseurs de la petite fourgonnette, âgée, avaient tendance à trop grincer, je suis donc venu aux nouvelles. 5 minutes plus tard, ils partaient !

Tout comme hier, les premiers 90 kilomètres n’ont pas réussi à éveiller mon intérêt, je me suis juste fait un petit coup de route nationale pendant 20 kilomètres, pour faire un peu plus court. Et ma foi, j’ai eu raison puisque la circulation était dans l’autre sens. Les habitants d’Albacete ont quitté la ville pour aller respirer l’air de la montagne.

 

 

      Tout confort le petit déj !

 

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A pied sur une route nationale avec une ligne droite de 25 kilomètres, il faut en vouloir !

 

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Albacete.

 

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Oui oui, c'est bien une piste cyclable !

 

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C’est donc en suivant le fleuve Jucar que la journée est devenue intéressante. En Espagne c’est très très rare de rouler dans une vallée, exception faite de la montagne. Je n’allais pas donc passer à côté ! La route suit les méandres du fleuve, les rares villages sont tout en longueur car la place est comptée. Tellement que la plupart des maisons sont taillées dans la falaise.

 

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Par contre, très difficile de trouver un endroit pour dormir. Je continue donc à pédaler jusqu’à Alcala del Jucar mais quand j’arrive dans la ville, je me rends tout de suite compte que c’est impossible. La ville, accrochée à la falaise, attire les touristes, très nombreux en ce samedi ensoleillé. De plus si je reste dans la vallée, la tente sera complètement humide au réveil et le soleil, je ne le verrai qu’après 10-11 heures. Je préfère donc donner un dernier coup de rein, 3 kilomètres de montée, pour remonter sur le plateau. Le temps de faire le plein d’eau et 3 kilomètres plus loin, je trouve l’endroit idéal : une petite pinède à l’écart de la route.

Bien sûr c’est au moment de me laver que le vent commence à se lever mais il fait extrêmement doux ce soir, on se croirait encore en été !

 

 

Alcala del Jucar.

 

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Depuis la tente.

 

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Mais quelle idée de se mettre sous les arbres alors qu’un dense brouillard est apparu durant la nuit. Je dormais bien jusqu’à ce qu’un interminable goutte à goutte commence. Toutes les 4 secondes un « ploc » sur la tente, à des endroits différents. Du coup je me réveille fatigué. Ce n’est qu’à 11 heures que je décolle et les derniers kilomètres plats de la Mancha sur des lignes droites interminables sont derrière moi.

 

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C’est marrant comme le paysage a radicalement changé en entrant dans la communauté de Valence. Tout d’un coup, du vert, beaucoup de vert, des arbres, une route qui tourne ; avec du dénivelé. D’ailleurs, je ne suis plus habitué à faire tant d’effort pour avancer mais les paysages qui défilent sous mes yeux en valent la peine. Par contre c’est vraiment dommage qu’aucune route ne suive le cours du fleuve Jucar, de loin ça a l’air extraordinaire.

 

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En approchant du village Dos aguas, je sens que je faiblis. Dans les alentours immédiats, ce n’est pas possible de dormir, il n’y a pas la place. Je continue donc ma route en direction de Valence, par la montée d’un col. Après 90 kilomètres, je lance mes dernières forces dans l’ascension, que j’arrête dès que l’occasion se présente. C’est bon de profiter encore du jour et de monter le campement tranquillement. Par contre j’espère que les 2 toutous voisins auront la bonne idée de dormir !

 

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Le village de Dos aguas.

 

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Alors les 2 toutous ont bien dormi cette nuit, par contre dans le courant de la nuit un générateur situé à une cinquantaine de mètres de la tente s’est mis en route, faisant un boucan d’enfer. Encore une nuit au sommeil très léger !

Seuls les 15 premiers kilomètres du jour ont été superbes, ensuite en perdant de l’altitude, la circulation a commencé à apparaitre, ainsi que les arbres fruitiers (agrumes) et les fleurs. Ah oui, je suis bien de retour sur la côte méditerranéenne, 1 an et demi.

 

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Dos Aguas, depuis la tente au petit matin.

 

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Et qui dit côte méditerranéenne, dit cyclos ! En l’espace d’une heure, j’ai rencontré un Turc, un Autrichien et un groupe un peu saltimbanque sur les bords. C’est la migration des cyclos vers le sud, comme les oiseaux !!

 

Quant à moi, je m’arrête 2 jours pour découvrir la ville et … monter vers le nord ! Je suis toujours à contre-courant !

 

 

Des oranges bientôt dans votre supermarché préféré !

 

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5 minutes de bavardage avec l'Autrichien, à la recherche de pneu lui aussi !

 

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31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 23:55

28- 31 octobre

Torrejon de Ardoz (Espagne) – Burgillos de Toledo – Villarubia de los ojos – Lagunas de Navelendia (Espagne)

376 km    

 

 

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Que cela a été difficile de partir de Madrid, non pas pour la ville mais pour la compagnie de Constantin, Petro et Florin. En plus d’avoir passé du très bon temps avec eux, j’ai découvert la cuisine roumaine, un vrai délice.

Ma chance aujourd’hui est que je ne pars pas de Madrid mais de la banlieue est. Il y a assez peu de villes et assez peu de routes mais je m’attendais à pire au niveau du trafic. Certes ça circule mais j’ai connu pire. Que dire de cette journée de reprise ? Plate avec un petit léger vent dans le dos pour aller plus vite car les paysages ne sont pas très folichons.

 

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Ca c'est l'Espagne. Une autoroute payante désertée par les automobilistes, la raison ? Une autoroute gratuite parallèle à 5 km de là, pour les mêmes directions.

 

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Je ne pensais qu’atteindre Tolède vers la fin de l’après-midi mais finalement le soleil éclaire encore très bien quand j’arrive dans l’ancienne capitale espagnole. Préférant dormir sans me soucier de ce qui m'entoure, je fais quelques kilomètres en plus pour finir cette grosse journée de vélo dans un champ d’olivier, avec juste ce qu’il faut comme herbe pour y mettre la tente.

 

 

Le site royale d'Aranjuez.

 

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Je vais être sur ses traces les prochains jours.

 

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Salut Mahou !

 

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Grand soleil au réveil, cela fait maintenant 2 semaines qu’il fait un temps magnifique avec des températures estivales. Même les nuits sont douces malgré le fait que je me trouve à 700m d’altitude.

Les routes sont rares dans la région, aujourd’hui, je n’ai pas d’autre choix que de prendre une route nationale mais contrairement à ce que je redoutais, ce n’est pas un incessant va-et-vient de voitures et camions et au bout de 25 kilomètres, il n’y a même plus personne sur la route. Ah, ça sent la Mancha, tout cela ! Mais avant cela je dois franchir les monts de Tolède.

 

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De près ...

 

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et de loin !

 

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Les distances entre les villages sont énormes ici, de 30 à 50 kilomètres  sans voir âme qui vive, à part les immenses propriétés qui s’étendent à perte de vue. A cause de la chaleur, je connais une petite défaillance dans une montée où mon vélo et moi nous nous retrouvons contre une glissière de sécurité ! Heureusement qu’elle était là !

 

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Au dernier col, la vue sur le plateau de la Mancha est incroyable. C’est d’une platitude extrême, je sais donc ce qui m’attend pour la prochaine étape. En attendant je termine la journée chez Julia, qui en est croisade contre cette société de gâchis et où le pouvoir n’est plus dans les mains des politiques corrompus mais des grandes firmes internationales. Demain, c’est journée sans vélo !

 

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Petite journée relaxe où le vélo est resté au garage néanmoins nous avons fait une petite sortie en fin d’après-midi, à cause de la chaleur, dans le parc national de Tablas de Daimel tout proche pour aller voir les oiseaux. C’est drôle de voir une zone humide dans un endroit aussi sec !

Demain, Julia me promet une ligne droite de 30 kilomètres au milieu des vignes, ça promet !!

 

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Seuls les oiseaux viennent troubler le silence du lieu.

 

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Les flamands roses à la recherche de nourriture.

 

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Je fais résumer les 75 premiers kilomètres en quelques mots : plat, des vignes, des champs de melons, d’oignons et de piments, 4 villages avec quand même en prime un temps radieux. Il m’a fallu de la patience avant de voir quelques choses d’aguichant pour mes yeux. Mais finalement le temps est passé assez vite sur le vélo malgré un vent d’est défavorable, cependant signe de beau temps.

 

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Un oignon aussi gros que ma main, du jamais vu.

 

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C’est donc en m’approchant des lagunas de Ruidera que le paysage a complètement changé. Du sec, je suis passé à l’humide et à l’ombre bienfaitrice, 15 kilomètres de verdure où je ne vois pas plus loin que le prochain kilomètre !

 

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Toujours lui, dans chaque village traversé.

 

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26°c à l'ombre un 31 octobre, sympa. Ca monte même jusqu'à 33 au soleil.

 

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Mais une fois quitté cette oasis, c’est de nouveau la punition. Dans ces cas-là, la meilleure chose à faire est d’aligner les kilomètres et c’est ce que je fais, avançant quand même à un bon rythme. En ce moment, il commence à faire nuit cers 18h30, je pousse donc au maximum, et même un peu trop. Après plus de 110 kilomètres, j’aurais dû avoir la clairvoyance de prendre de l’eau dans le village traversé, le prochain étant à 23 kilomètres mais telle une machine, je l’ai traversé au plus vite et 10 kilomètre plus loin, je le regrettais car il y avait de quoi faire dans une forêt de pins. Il m’a fallu donc aller au prochain village, El Bonillo, où j’étais déjà passé vers la fin du mois de mars. Rien n’a changé depuis mon 1er passage, sauf le vent, toujours défavorable semble-t-il, quelque soir la direction prise !

 

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Après avoir fait le plein d’eau, je sors au plus vite du village alors que la nuit commence à tomber. Pas évident pour trouver un endroit où dormir mais il faut croire que la providence est souvent aux côtés du voyageur : 7 kilomètres plus loin, je tombe sur une petite aire de pique-nique à l’écart de la route, parfait !

Allez plus qu’un jour et c’en sera fini de la Meseta.

 

 

C'est la nouvelle mode le gaz de schiste. Un désastre écologique, tout cela pour du fric.

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 18:32

12- 14 octobre

vers Naharros (Espagne) – Fuencemillan – Algete – Torrejon de Ardoz (Espagne)

134 km

 

 

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Quelle nuit d’enfer ! Alors que le vent s’était calmé durant la soirée, juste avant minuit il s’est levé et a failli emporter la tente. Branle-bas de combat alors que j’affronte une véritable tempête. L’eau s’infiltre sous la tente, j’éponge comme je peux. Je cherche des sardines supplémentaires pour mieux haubaner la tente, ça m’a bien pris 15 minutes cette affaire. J’ai ensuite profité d’une courte accalmie pour faire en sorte que la tente ne bouge pas d’un poil.

Quand je me remets dans le duvet, je suis plus tranquille, cependant le vent souffle tellement fort que je n’arrive pas à fermer l’œil de la nuit. Ah ça oui, je vais m’en souvenir de cette nuit ! Le matin je suis complètement naze, j’essaie tant bien que mal de dormir, en espérant que le vent tombe un peu mais il faut que je me fasse une raison, c’est pour la journée. Du coup je ne décolle qu’en milieu d’après-midi.

 

 

Qui dit rivière, dit arbres, donc de belles couleurs en ce moment.

 

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Et bien sûr je lutte pour avancer, d’autant que comme hier, ça monte légèrement mais longtemps. Cependant, les paysages que je rencontre tout au long de cette courte après-midi me gonflent le moral. Oui si on m’avait dit que ce serait aussi diversifié, j’aurais dit ‘cours toujours’ !Je m’attendais à ne voir que des champs, finalement, je vois plus une nature plus ou moins intacte.

 

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Au bout de 2h30 de pédalage, c’est déjà le moment d’arrêter (!), le soir commence à tomber. Je trouve sans souci un endroit mais à peine ai-je eu le temps de poser le vélo qu’une averse à la mauvaise idée de passer par là. Pas possible ! Là encore je profite d’une accalmie pour tout faire avant qu’une autre averse ne vienne. Ça fait 4 jours que j’ai un temps pourri, jusqu’à quand ce cirque va-t-il durer ?

 

 

Solitaire, comme moi ces derniers jours ...

 

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Pas besoin d’écrire à quoi à ressembler la matinée, vous connaissez déjà l’histoire ! Donc comme d’habitude ces deniers jours, je décolle en tout début d’après-midi. Je me disais que j’allais perdre petit à petit de l’altitude mais en fait pas du tout. Je reste toujours aux alentours de 900 mètres avec des belles descentes et montées, jusqu’à me retrouver à la sœur jumelle de la Beauce, c’est-à-dire du plat, du bon vent de face et rien d’autre à l’horizon que des champs immenses. Sans oublier bien sûr des belles averses. Là sur le coup je me suis demandé ce que je faisais sur le vélo et des idées bien saugrenues me sont passées par la tête.

 

 

Solitaire, comme moi ces derniers jours ...


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C’est aujourd’hui que je me décidais si je continuais vers la montagne ou si je me dirigeais vers Madrid. Pour m’aider, le ciel, on plutôt les gros nuages noirs. Bon c’est parti pour Madrid !

 

 

Solitaire, comme moi ces derniers jours ...


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A l’approche de la capitale, le trafic augmente sensiblement, même sur les petites routes. Au moins cela me distrait un peu. Je suis parti trop tard aujourd’hui pour entrer dans la métropole, je m’arrête donc à une vingtaine de kilomètres dans un de ces villages, qui au fil des ans, est devenu une ville dortoir banale et moche. Je n’ai d’autre choix que planter la tente dans un champ. Par chance, j’en trouve un où la paille me servira de bon matelas et m’évitera aussi de patauger dans la boue en cas de pluie et puis surtout une haie d’arbustes qui me protègent du vent.

 

 

Ca sent les affaires là-bas au bout.


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Vous savez quoi ? Il a plu, extraordinaire non ? Exactement de 22h à 12h30, sans discontinuer. J’ai maintenant l’habitude de rester la matinée entière dans la tente. Aujourd’hui l’occupation était les cartes, faire mon itinéraire pour les prochaines semaines.

Enfin une bonne nouvelle dans cette semaine humide, ce soir j’ai un toit et pas chez n’importe qui. C’est Constantin qui m’attend. Nous nous étions rencontrés au mois de mars dans la montagne de Cuenca par une nuit froide dans un refuge. Il voyageait avec son ami Mircea (ils sont tous les 2 Roumains) et nous avions bien sympathisés le temps d’une belle soirée. Et puis environ un mois plus tard, voilà que je retombe sur eux en allant dans un supermarché dans le sud du Portugal ! Il fallait donc bien que je leur rendre visite à Madrid

 

 

Ca sèche.


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En attendant, j’ai profité d’un franc soleil pour tout faire sécher avant que les nuages ne reviennent. Les 20 kilomètres jusqu’à Torrejon restent anecdotiques, par contre il y avait assez peu de circulation, je m’attendais à pire. Cela se sent que Madrid est une grande ville, les autoroutes sont partout, les départementales sont à 2*2 voies et les villes grossissent. Je ressens déjà le stress de la capitale. Et encore plus en attendant Consantin devant la gare où je vois les banlieusards, pressés de prendre le train ou de rentrer chez eux. Cela me rappelle ma vie francilienne, une vie de fou où le temps file entre les doigts. Pour être franc, je ne les envie pas du tout. Je sors d’une semaine très difficile mais au bout, j’ai un accueil qui me regonfle aussitôt le moral. Ça change de l’accueil espagnol ! Peut-être que je ne verrai pas grand-chose de Madrid mais cela m’importe peu, la compagnie de Constantin suffit à mon bonheur !

 

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Vous reconnaissez ?

 

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Une place de gare qui pourrait se trouver en banlieue parisienne, déprimant.  


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Sacre Constantin !!

 

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Madrid la nuit.

 

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 15:29

09- 11 octobre

Muro (Espagne) – vers Trévago – vers Andaluz – vers Naharros (Espagne)

159 km   

 

 

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Les pauses de 4-5 jours, c’est bien mais c’est le mois d’octobre et le temps est en train de changer sur la Meseta, mieux ne vaut pas trop trainer avant de prendre du mauvais temps. Et justement, le mauvais temps, c’est pour aujourd’hui, les nuages sont très menaçants si bien que ma journée de vélo a été écourtée.

 

 

Au reveil a Muros.

 

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Je n’avais pas envie de rouler sous la flotte et encore moins de monter la tente dans des conditions humides, j’ai donc rapidement mis mon radar ‘bivouac ‘ en activité et fait le plein d’eau rapidement. J’ai trouvé sans grosse difficulté un endroit pour y passer tout l’après-midi et bien sûr la nuit.

C’est marrant, je n’ai roulé que 20km mais j’ai pratiquement fait la sieste toute l’après-midi ! Vivement demain que le beau temps (?) revienne.

 

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En pleine nature, tranquille.

 

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Pendant mon séjour à Muro, j’en ai profité pour ré étanchéifier les coutures de la tente. Hier, cette nuit et ce matin, c’était donc le grand test. Est-ce que le produit est efficace ? Oui, pas une seule goutte n’est tombée sur la tente intérieure malgré le déluge. D’ailleurs j’ai bien cru que j’allais passer une 2è nuit au même endroit mais heureusement qu’en début d’après-midi le ciel a commencé à se dégager.

 

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Drôle d’accueil a Soria !

 

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Malgré le vent de face, j’arrive rapidement à Soria, endormie pendant la sieste. Même le marché médiéval s’y est mis. Pas de temps à perdre, je fais quelques courses pour les prochains jours et je me remets rapidement en route. Le vent est toujours défavorable, mais c’est plat, j’avance à un bon rythme. Sans surprise, je suis entouré de champs mais chose n’est pas coutume, aujourd’hui, ce sont les tournesols cramoisis qui ont la vedette. Cependant, pas le temps de s’ennuyer avec un ciel somptueux, grâce à la lumière et aux nuages. Un ciel comme celui de cet après-midi, ça donne des ailes !

 

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Au moment où le jour commence sérieusement à décliner, je trouve une petite pinède à quelques centaines de mètres du fleuve Douro, une vieille connaissance ! Pas trop fatigué par la journée d’aujourd’hui, j’espère que demain je pourrai commencer à pédaler plus tôt qu’aujourd’hui.

 

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Bien que je n’aie pas de contrainte puisque je peux m’arrêter où bon me semble, j’aurais bien aimé partir plus tôt que 11 heures mais la pluie s’est amusée de moi avec des petites averses, juste ce qu’il faut pour mouiller la tente en train de sécher.

Pas de miracle non plus au niveau du vent qui j’ai toujours dans le nez mais contrairement à hier, c’est plus dur. Aujourd’hui, sans m’en rendre compte, je reprends de l’altitude, oh pas grand-chose, c’est peut-être de l’ordre de 1% au kilomètre mais quand c’est sur une trentaine, ça finit par fatiguer.

 

 

Le puissant château de Berlanga de Duero.


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Oeuvres de Picasso dans un petit village.

 

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Je pensais que j’allais avoir une journée monotone mais au contraire les paysages ont changé assez vite même si la tendance est aux champs immenses, et la plupart du temps toujours de tournesols. Bien que pas une goutte ne tombe, les nuages devant sont toujours très menaçants.

 

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Rien de rien autour de moi !

 

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La petite ville d’Atienza et son château qui domine les environs 20 kilomètres à la ronde me donnent l’occasion de faire la pause casse-croûte. Il faut croire que les 1ers weekends d’octobre sont consacrés aux marchés médiévaux. C’était déjà le cas hier à Soria. Il faut bien un peu d’animation, autrement il n’y aurait pas un chat dans la rue. Je peine à trouver un abri abrité pour manger, comme d’habitude les abris bus sont mes meilleurs compagnons dans ce cas-là.

 

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Ensuite commencent à tomber les 1ères petites gouttes, un nuage, je tergiverse … Finalement je fais le plein d’eau et dès que je trouve un endroit, j’arrête pour aujourd’hui. Bien qu’il n’y ait que des champs, je trouve facilement au bout de 4 kilomètres, plutôt bien protégé du vent et de la route. Bon j’espère que demain, ça va commencer à s’arranger. C’est l’automne mais quand même, c’est l’Espagne !!

 

 

Vue depuis la tente.

 

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Un bon minou sauvage.

 

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 17:54

02- 03 octobre

Fuentes de Ebro (Espagne) – Arandiga – Muro (Espagne)

206 km

 

 

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La fête à Fuentes de Ebro est maintenant finie, il est donc temps de reprendre la route et de profiter des températures estivales. Pour aller à Madrid, le choix des routes est assez réduit ici en Aragon. Le plus simple est de passer par Saragosse mais je préfère faire un détour pour éviter la grande ville et voir des paysages similaires.

Ce qui est bien en Aragon, ce que ça monte très doucement vers le plateau de la Meseta. C’est toujours aussi sec et vide mais c’est beau d’avoir tout cet espace autour de soi. Les kilomètres défilent donc rapidement sans que je m’en rende compte et sans gros effort.

 

 

C'est sûr que dans le coin, les virages ne sont pas nombreux.

 

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Nostra senora del Pueyro.

 

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Passage par le village natal de Goya.

 

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Lors de mon passage dans les environs au mois de mars, les amandiers étaient en fleurs, maintenant, début octobre il est temps de faire une récolte. Je n’ai pas de mal car les arbres sont aussi sur le côté de la route. J’en prends pour 3-4 jours, histoire d’enrichir mon müesli le matin et de me faire plaisir à la pause du goûter.

 

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Les pommes que vous mangerez dans 10 jours !

 

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Tout allait bien jusqu’au centième kilomètre où ensuite j’ai connu une petite montée d’adrénaline. L’ancienne route nationale, secondée par une autoroute gratuite, est coupée. J’ai vu le panneau mais je suis allé voir quand même, parfois ça passe avec le vélo mais là non ça ne passe pas ! Ils sont en train de construire un barrage, qui ne sera d’ailleurs peut-être jamais fini !  Je n’ai donc pas le choix, je suis obligé de prendre l’autoroute sur 8 kilomètres, dont un passage de col. C’est ça ou bien faire un détour de 60-80km. Pas envie de faire le détour, je m’élance donc sur l’autoroute, à 3 voies dans mon sens. Les 3 kilomètres de montée sont pénibles mais  je suis finalement plus en sécurité que sur une route normale ! 2 motos de la guardia civil m’ont vues et n’ont pas bronché d’un poil.

 

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Pause goûter au village d'Arendiga ...

 

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... où j'en profite pour discuter avec les locaux.

 

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Après l’autoroute, il est temps de trouver un endroit pour dormir. L’espace ne manque pas mais ce n’est pas si évident  car le terrain n’est pas très plat et surtout c’est plein de petites pierres. Avec un peu de patience, je finis par trouver. Assailli par les petits moustiques espagnols, je suis obligé d’attendre le coucher de soleil pour me laver. Heureusement que c’est encore l’été ici !

 

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C'est surtout aux jambes que les moustiques/mouches s'attaquent.

 

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Comme souvent, j’ai attendu les rayons du soleil pour plier le matériel et me mettre en route, soit à 10h. Hier les paysages étaient beaux et assez variés mais aujourd’hui, j’en prends plein la vue bien que la petite route, complètement déserte, m’en fasse un peu baver en remonter une vallée. Plutôt que de suivre tranquillement la rivière, elle monte et descend sans arrêt, à l’image de ce que j’ai connu en Corse. Si bien qu’au bout de seulement 30 kilomètres, je suis déjà fatigué ! Quel contraste avec hier où j’avançais les doigts dans le nez.

 

 

Le village de Mesones de Isuela et son puissant château.

 

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Difficile de faire plus simple comme nom de rue.

 

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Les villages sont très peu nombreux mais ils sont tous intéressants avec souvent un château qui surveille les alentours et une église de style mudéjare. Par contre je sens que je me rapproche du centre de l’Espagne, il n’y a pratiquement personne dans les rues et souvent j’ai l’impression de me retrouver au far-west !

 

 

Eglise de style mudéjar.

 

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Calcena.

 

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Purujosa.

 

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Aujourd’hui, je finis la journée sur la Meseta, le plateau central situé entre 600 et 900 mètres d’altitude environ, il arrive donc le moment où la route monte fortement. Je ne sais pas pour combien de kilomètres et jusqu’à quelle altitude mais tout ce que je peux dire, c’est que c’est dur, je suis obligé de prendre des petits breaks à l’ombre pour souffler un peu. Finalement j’atteins le 1er village de la région Castille et Léon à 1400m. Je me disais bien que ça montait beaucoup …

 

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Pause déjeuner à Beraton.

 

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Les 15 kilomètres suivants, c’est sur un plateau, en perdant légèrement de l’altitude. Là par contre, les paysages ont complètement changé. Il y a toujours autant d’espace autour de moi, et j’adore ça, mais maintenant place à l’agriculture intensive, aux immenses champs. Je pense que cela va être mon lot les prochaines semaines. Il fait chaud mais dès que le soleil se cache, l’air devient vite frais, surtout que le vent souffle, ici rien pour l’arrêter.

 

 

Le berger souffle un peu et profite d'une chaleur estivale.

 

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Je termine la journée chez un Warmshower, Angel et sa famille. Une fois n’est pas coutume je reçois un superbe accueil, l’occasion de rester quelques jours dans un village d’à peine 100 habitants. Au bout de 2 heures, je connais déjà la moitié du village, alors au bout de 2 jours …

 

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Dimanche en famille ? Paëlla !!

 

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A la recherche des champignons.

 

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 14:34

26 - 28 septembre

Lerida (Espagne) – Vallmanya – vers Castejon de monegros – Fuentes de Ebro (Espagne)

191 km

 

 

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Les vacances sont maintenant terminées, mon quotidien nomade reprend donc, mais je ne pars pas des Pyrénées. Pour des raisons de logistique, c’est à Lérida en fin d’après-midi que je donne mes 1ers coups de pédale. Le but est de s’éloigner de la grande ville et trouver un bivouac.

La différence de température est nette entre la montagne et la plaine, il fait chaud ici. Sans surprise, tout autour de moi, ce n’est que de l’agriculture intensive et des fruits. Les villages sont très rares et c’est dans celui où je voulais prendre de l’eau que je ne trouve pas de fontaine. Il faut dire qu’il est complètement abandonné, les quelques maisons appartiennent à une ferme, chez qui je vais frapper à la porte pour remplir mes bouteilles.

Je tombe sur une femme qui m’apporte un cahier et un stylo afin qu’elle ait un souvenir de mon passage ! Il y a quelques jours, un autre cyclo est venu lui demander de l’eau !

Pour le bivouac, j’ai le choix de l’embarras dans le village ! Par contre les moustiques espagnols sont plus que contents de mon arrivée et en profite pour venir goûter mon sang. Pas possible d’être tranquille !!

 

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Il y a souvent des endroits étranges en Espagne.

 

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Je n’étais pas bien pressé ce matin, j’ai attendu que le soleil sèche la tente avant de déjeuner, une sorte de grasse matinée puisque je ne quitte le campement que peu avant 11 heures.

Au bout de quelques kilomètres, je me retrouve en Aragon, une région que j’avais beaucoup appréciée et déjà au mois de mars, j’avais été frappé par l’aridité de cette partie de l’Espagne. Fin septembre, plus rien n’est vert, à part les parcelles arrosées constamment pour faire pousser ce qui peut l’être : beaucoup de maïs mais aussi pommes, pêches, poires sur des hectares et des hectares.

 

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C’est à 90% plat et le trafic est quasi nul sur les petites mais rares routes, qui m’obligent à faire plus de kilomètres pour éviter la grosse nationale. Je suis vraiment de retour en Espagne, les villages et rares villes traversées n’ont plus rien à voir avec la catalogne. Ici ils sont moches, laids et à chaque fois, on se croirait dans le far ouest. Bon j’exagère un peu mais quand même !

 

 

Dépaysant, totalement !

 

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Toute la journée il a fait chaud, cela aussi change des Pyrénées. Je ne suis pas trop fatigué mais après 90 kilomètres, je commence à chercher un endroit, que je trouve facilement au bout d’un chemin rural naturel, seulement ouvert aux piétons et aux cyclistes. Il y a une petite aire de pique-nique, c’est tout confort ce soir ! Mais je ne traine pas, il fait nuit de plus en plus tôt, vers 20h30 en ce moment. Oui l’automne est bien là !

 

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Réveillé par la pluie un dimanche matin à 5h ! La journée commence bien. Mais le pire dans tout cela, c’est qu’il pleut très fort et certaines coutures de la tente ne sont plus étanches. Pendant 2 heures, je suis donc obligé de les éponger avec la serviette pour éviter que les gouttes ne passent à travers la moustiquaire.

Il a plu jusqu’à 2 heures de l’après-midi, j’ai longtemps cru que j’allais passer une 2è nuit au même endroit. Oh cela ne m’aurait pas déranger car j’avais de l’occupation : remettre de l’ordre dans mes sacoches, planifier ma route pour aller à Madrid et me reposer !

Je commence la journée de vélo à 15h30, avec les 2 roues bien dégonflées. Il semblerait que sur le lieu de bivouac, des épines se soient frottées à mes pneus d’un peu trop près. Pas envie de réparer, je gonfle à la pression maximum.

 

 

C'est très très rare le mauvais temps dans cette région.

 

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Je m’arrête au prochain village, distant de 24 kilomètres, pour les regonfler et trouver un abri pour manger car il pleut à nouveau. La région de Saragosse est l’une des plus désertiques d’Europe et voilà que je me tape une journée de pluie. Il faut le faire quand même !

Je pensais ensuite que les pneus tiendraient jusqu’au prochain village à 20 kilomètres mais à l’arrière, il n’a pas supporté le coup de pompe. C’est donc sous une pluie fine que j’ai mis une rustine. Aujourd’hui j’ai tous les plaisirs.

 

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Pour couronner le tout, j’espérais trouver un bac pour traverser l’Ebre mais non je dois faire un détour de 20 kilomètres sur 2 nationales, l’une chargées de camion et l’autre de voitures, pour passer sur l’autre rive. Heureusement que je reçois un accueil superbe de la part de Jean-Marc, un des rares Warmshower espagnol qui répond ! De plus je tombe bien à Fuentes de Ebro car ce sont les festivités de la ville pendant 5 jours, ça promet !

 

 

Je pensais traverser le fleuve en voyant ce panneau. Eh bien non, c'est juste pour mettre le kayak à l'eau.

 

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Eglise de style mudéjar.

 

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