08 - 12 novembre
Vers El Molar (Espagne) – Cabra del campo – Vilafranca del penedes – Barcelone (Espagne)
250 km
J’ai pris peur dès les 1ers kilomètres de la journée : des montagnes russes aux forts pourcentages. A ce rythme-là, je n’aurais pas fait long feu mais fort heureusement, ça s’est calmé par la suite, en montant tranquillement (mais en suant) vers le 1er col de la journée. Et finalement, sans m’en rendre compte, le dénivelé s’accumule, grâce aussi aux beaux paysages de vignes.
La Corse ? Non, la Catalogne !
Dis donc, ça se sent quand le soleil est caché par les nuages, tout d’un coup il fait frisquet, surtout en altitude et c’est bien la 1ère fois depuis longtemps que je suis obligé de mettre les « jambes » à mon short dans la très longue descente du 2è col, un peu plus de 20 kilomètres. D’habitude, j’aime bien prendre tout la chaussée pour négocier au mieux les virages mais aujourd’hui, je dois faire attention avec les nombreux motards en mal de sensations fortes.
Les vignes occupent la majeurs partie des surfaces cultivées.
Après la visite du beau village de Montblanc, je me mets en quête d’un terrain accueillant mais bien qu’il y ait beaucoup d’espace, ce n’est pas évident du tout mais il faut dire que je suis un peu difficile. J’aimerais bien trouver quelques arbres pour être protéger de l’humidité. Pas facile au milieu des vignes et des champs mais j’arrive finalement à trouver ce que je cherchais mais si je ne suis pas très enchanté. Pas grave du moment que le nuit est bonne !
Comme d’habitude je me réveille avec le lever du soleil mais ce matin il est très timide, jusqu’à disparaître.
C’est vraiment la 1ère journée d’automne que je connais, un vrai dimanche où il ferait bon de rester sous la couette : un temps gris, une température qui ne dépasse guère les 10°c, du vent, un peu de pluie par-ci par-là et des paysages bof-bof et une route coupée pour travaux.. Même à vélo impossible de passer, les grilles qui barrent la route sont cadenassées !!! Le détour ? Des pourcentaages en montée et descente pas marrants du tout. Autant dire que les heures passées sur le vélo n’ont pas été les plus belles de ces dernières semaines. Mais bon, il faut bien faire avec.
Le monastère de Santes Creus.
Bizarrement je m’attendais à voir les villages en effervescence à l’occasion de la consultation sur l’indépendance de la Catalogne mais il est peut-être trop tôt.
J’arrive rapidement à Vilanfranca, ma dernière étape avant Barcelone et directement je me réfugie à la gare pour manger. Les habitudes hivernales reviennent vite.
Ensuite ? Eh bien je suis accueilli dans la joie et l’allégresse par Marcel et ses amis qui fêtent dignement ce dimanche historique pour la Catalogne. La journée est loin d’être finie …
Changement de province, changement de qualité d'asphalte.
Mouais eh bien je suis resté sous la couette toute la matinée, ça fait du bien de temps en temps.
Une petite journée tranquille à attendre la petite sortie à vélo avec Marcel et un de ses amis Xavi. Sympa de rouler sur des chemins au milieu des vignes.
De Vilafranca à Barcelone, le choix des routes est très restreint : soit je passe par l’intérieur sur une route nationale, soit je rejoins la côte et je me retrouve là aussi sur une route nationale ou bien je passe par une petite route pendant une vingtaine de kilomètres. Bien sûr c’est la dernière option la plus valable et finalement ça ne monte pas trop. Je retrouve la végétation typique de la méditerranée et de la vigne aussi, ça sent bon le pin dans le coin.
C'est autre chose de travailler par un temps pareil !
Arrive ensuite le moment où je n’ai plus le choix, les villes se suivent et s’en ait fini de la nature, définitivement. Une fois passé le fleuve Llobregat, je me retrouve dans les faubourgs de Barcelone. Les panneaux sont très peu nombreux si on ne prend pas les grands axes, je me dirige donc à la boussole et finalement c’est assez facile, c’est toujours tout droit.
Ca a l'air d'être très grand Barcelone !
Je n’ai fait que traverser la ville d’ouest en est, ça prend du temps, les feux rouges sont nombreux. Et en fin d’après-midi, je retrouve avec un très grand plaisir Clara, qui m’avait accueillie à Lyon en février 2010. Que le temps passe vite !
En fait c'est tout en longueur, bien droit.