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Mon Aventure

7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 19:33

5 – 7 mai

Aveiro (portugal) – Costa de lavos – Nazaré – Ferrel (portugal)

237 km

 

 

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En plus de m’avoir fait bénéficier d’une bonne douche chaude, Tiago m’a accompagné les 15 premiers kilomètres. C’est bon d’avoir un peu de compagnie, et en plus une excellente ! De plus il m’a donné les bons conseils pour descendre vers la capitale.

 

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Je laisse donc de côté Coimbra, que j’avais initialement prévu de visiter mais je n’ai pas envie de me retrouver dans une grande ville à collines à pousser le vélo, je prends donc la vois du littoral, qui sera d’ici quelque temps entièrement sécurisée pour les vélos mais aujourd’hui, ce n’était pas trop ça. Le tronçon entre Aveiro et Figueira da Foz est en travaux ou en projet dans les cartons.

 

 

Cet été, ce tronçon sera en service.

 

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Par la route, il faut reconnaître que ce n’est pas terrible, j’ai donc tracé cat je n’avais rien d’autre à faire. Pas de village digne de ce nom, pas de petite halte sympa. C’est donc à Figueira que j’ai pris ma pause de l’après-midi en attendant que le soleil baisse d’intensité.

 

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Je ne sais pas pourquoi mais je suis reparti avec une humeur de cochon : passage sur l’autoroute sur 1 km, passage d’un pont assez désagréable, perte de temps dans une zone d’activités en cul de sac, panneau indiquant le cimetière manquant et pour couronner le tout, douche expresse car de jeunes demoiselles étaient très friandes de mon sang, un peu trop à mon goût, cependant elles n’arrivent pas à la cheville de leurs cousines finlandaises !

 

Je pense avoir fait le plus dur, demain devrait être plus intéressant, du moins je l’espère.

 

 

Figueira,da foz, défigurée par le béton.

 

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Je savais à quoi m’en tenir ce matin en donnant mes coups de pédale. Après une petite quinzaine de kilomètres sur la route 109, j’étais enfin sur la voie de l’atlantique. Au programme ? Une belle piste cyclable à côté d’une route que les voitures ont désertée et des pins par millions.

La piste suit la côte mais c’est assez rare de voir l’océan. Il n’y a qu’aux rares stations balnéaires où on peut l’admirer.

 

 

On récolte la sève des pins dans le coin.

 

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Comme très souvent avec ce genre de piste, c’est très agréable mais au bout d’un moment, on commence à trouver le temps long, voir tout le temps la même chose, on a l’impression de ne pas avancer. Mais justement, ça m’a permis d’avancer à un bon rythme sans trop me fatiguer.

 

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La piste est en très bon état à part quelques endroits où les racines s’étendent, la signalisation est très bonne, à part 1 ou 2 endroits.

 

Je ne sais pas trop si elle continue après la ville de Nazaré en descendant vers le sud. Ce sera pour demain.

 

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Bien tranquille ce soir.

 

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La piste cyclable de la route de l’océan s’arrête donc à Nazaré. Ensuite, il faut à nouveau partager la route avec les voitures même si j’ai trouvé de temps à autre un espace délimité pour moi.

Etant parti avant 8 heures du matin, j’arrive pile-poil à l’ouverture de la bibliothèque de Caldas de rainha pour publier les articles avant de reprendre la route, 6 petits kilomètres, en direction du village d’Obidos. J’y reste un long moment car l’endroit s’y prête très bien.

 

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En voilà un magnifique panneau !

 

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Ensuite en plein milieu d’après-midi, je file vers les plages de l’océan mais encore aujourd’hui, je ne me baignerai pas. Je trouve un espace aménagé dans une forêt de pins, mon pêché mignon ces derniers jours, avec une fontaine.

La décision est vite prise, l’océan attendra demain, je profite de l’ombre des pins pour me relaxer. Je suis maintenant tout prêt de Lisbonne, ça sent les vacances !

 

Un petit mot quand même sur le rapport qu’ont les Portugais avec la nature. Dans les pays de l’est, j’ai souvent vu des déchets laissés par les gens mais ici au Portugal, partout c’est un vrai dépotoir. Dès qu’un petit chemin prend la direction de la forêt, c’est quantité de détritus et papiers en tout genre qui jonchent le sol. Dégueulasse(s) !

 

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L'océan approche ...

 

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Allez un petit coup de fado pour finir !

 

 


 
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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 19:29

2 – 4 mai

Oliveiro do Douro (portugal) – vers Maceda – Torrao do lameiro – Aveiro (portugal)

106 km

 

 

aveiro


 

La nuit a donc été calme mais j’ai quand même assez mal dormi à cause du bruit des voitures. Ah, c’est sûr que ça change des grenouilles.

Comme aujourd’hui je ne suis pas pressé, j’attends tranquillement que la tente sèche avant de retourner à Porto pour découvrir d’autres parties de la ville avant de la quitter en milieu d’après-midi. Je ne tiens pas à dormir une 2è nuit ici.

 

 

A 6h30 au réveil, dans la brume et l'humidité ...

 

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A 9h00, je suis à découvert !!

 

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Je prends donc la route de l’océan, ou plutôt la piste cyclable. Les Portugais ont eu la très bonne idée de faire une voir douce pendant environ une trentaine de kilomètres en allant vers le sud. C’est agréable même si  je ne vois que du béton, station balnéaire après station balnéaire. C’est moche et ça ne donne pas envie de s’arrêter, même pour 5 minutes, d’autant que le vent du nord-ouest, froid, souffle assez fort.

 

 

Ce n'est qu'un au revoir, RDV fin juin !

 

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Pas de problème, avec le vent d'aujourd'hui, ça sèche vite.

 

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Il me faut environ 30 kilomètres pour enfin voir de la nature ! La carte n’a donc pas menti et je me doutais bien que je trouverai des forêts de pins. J’ai donc fait le plein d’eau au cimetière et je me suis écarté de la piste cyclable pour me retrouver en pleine nature. Journée peinarde aujourd’hui !

 

 

J'ai connu pire comme piste cyclable ! Bravo !

 

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Bientôt 1 mois de Portugal et toujours pas de trempette !

 

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C'est beau de finir une journée ainsi.

 

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Je n’ai pas une folle envie de pédaler aujourd’hui au réveil. Je suis attendu demain à Aveiro par un Warmshower et la ville n’est distante de que 70 kilomètres environ.

Je m’arrête donc dans la première ville où je trouve une bibliothèque et j’ai la belle surprise de croiser un cyclo autralien, en route avec sa copine depuis bientôt un an. Ça fait plaisir !

 

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En début d’après-midi, j’ai pris la direction des plages et là encore je me suis arrêté à la première, enfin juste avant, je ne suis pas un fan de la bronzette. J’ai plutôt trouvé un peu d’ombre sous les pins pour rester au frais. C’est marrant, samedi dernier j’étais dans la tente toute la journée dans la montagne de Estrela à cause du crachin et une semaine plus tard, il y a trop de soleil ! Jamais content !!!

 

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Patience ou courage, les vacances approchent chers lecteurs !

 

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Aveiro n’étant pas très loin de mon endroit de bivouac, j’ai décidé de suivre la « piste cyclable » qui permet de découvrir la ria d’Aveiro, une sorte d’aber où l’océan vient et se retire au rythme des marées. C’est tout plat, l’eau et la terre se confondent, c’est bien sympa et surtout il n’y a aucune voiture, contrairement à la route qui rejoint la ville après la ria.

 

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Pour être plat, c'est plat ici !

 

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Je pensais être plus ou moins tranquille car c’est dimanche mais les Portugais aiment rouler en voiture le dimanche, je pense que beaucoup prennent la direction des plages pour se dorer la pilule sous le soleil. Moi j’arrive juste à temps à Aveiro avant que le soleil ne cogne trop fort. J’ai toute l’après-midi pour me consacrer à la découverte de la ville.

 

 

Les molineiros, qui permettent d'aller dans la ria.

 

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Lisbonne est à moins de 350km je pense et j’ai une semaine pour y arriver, autant dire que les prochains jours vont être aussi cools qu’aujourd’hui !

 

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 14:12

29 avril – 1er mai

Moimenta da beira (portugal) – vers Lamego – Castelo do paida – Oliveiro do Douro (portugal)

200 km

 

 

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Je ne sais pas comment je fais mais j’ai toujours le chic pour prendre des routes « fatigantes ». Ce matin ne déroge pas à la règle. J’avais le choix entre prendre la route normale qui, je pense, descendait plus ou moins tranquillement vers le Douro et une plus petite route. Bien sûr j’ai pris la seconde option. Ça commençait bien pourtant, une grosse descente vers une rivière et je savais qu’ensuite arrivait une grosse montée. Mais ce que je ne savais pas, c’est que cette grosse montée a duré, trop longtemps. Du coup, au bout de 15 kilomètres, j’étais déjà sur les rotules.

 

 

C'est d'ici que vient le Porto. 

 

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Magnifique !

 

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La longue descente vers le fleuve a, quant à elle, été magnifique. C’est seulement la 2è fois depuis que je suis au Portugal que je suis ébahi par ce que je vois. Les vignes en terrasse, c’est un travail de titan. Incroyable. Je me demande si j’ai déjà vu semblable.

J’ai la surprise de rencontrer 2 Français à vélo qui sont au Portugal pour 2 semaines. Ils viennent de Corrèze, et ma foi, je suis bien content de partager un bout de route avec eux. Les autres rares cyclos que j’ai vus auparavant ne se sont jamais arrêtés pour discuter.

 

 

Un affluent du Dorou juste avant le confluent.

 

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A Peso de Régua, je me suis longtemps demandé si je continuais à longer le fleuve ou si je remontais vers les hauteurs. Les jambes étant bonnes, j’ai décidé de monter à Lamego, 13 kilomètres réguliers autour de 4-5%, ça va, ce n’est pas la mer à boire. Je prends ma très (grosse) pause dans cette petite ville avant de reprendre la route. Mais là, ça ne va plus du tout. Je prends l’itinéraire « bis » pour me ramener vers les rives du Douro, sauf qu’au lieu de descendre, ça grimpe, trop.

 

 

L'histoire du Porto par les beaux ajuleros de Lamego.

 

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Je dis « stop », j’ai eu ma dose de dénivelé aujourd’hui, je m’arrête au premier village venu, direction le cimetière et un carré d’herbe. Une ou 2 personnes sont curieuses, je vais donc vers elles pour discuter, ainsi elles sont rassurées. Elles savent ce que je fais ici, d’où je viens, etc … Et on m’assure que je passerai une bonne nuit !

 

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L'échelle de l'inclinomètre n'est pas assez grande ! Et en plus sur du pavé, injouable.

 

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Finalement, je suis content de m’être arrêté dans ce hameau, la nuit a été excellente et de plus la tente est sèche, chose rarissime au Portugal. Je suis donc sur la route dès 7h30, direction Porto.

Et je me dis que c’est aussi une bonne chose que je sois sur cette petite route dans les hauteurs car la vallée est dans les nuages. Je suis sorti de la région du Porto et ça se voit. Les vignes du vinho verde sont moins nombreuses et surtout les maisons sont partout. En regardant la carte, je savais très bien à quoi m’attendre sur le vélo : une route très sinueuse (mais ce n’est pas un souci à vélo) et surtout pas de plat. La route descend vers le fleuve puis repique vers l’intérieur à chaque affluent. Ça va donc de la petite montée de 2 kilomètres à celle déjà plus longue de 7-8 kilomètres.

 

 

Au réveil.

 

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Mon objectif aujourd’hui est de m’arrêter très tôt dans la journée pour pouvoir faire un peu de lessive, le dos du t-shirt devient au fil des jours de plus en plus du carton ! C’est donc à Castelo do Pavia que je trouve tout ce qu’il faut. Un magasin pour me ravitailler, une bibliothèque et un lavoir public, où je prends le temps de discuter avec une dame. Par contre le plus dur est de trouver un endroit et ici ce n’est pas simple du temps. Les maisons sont partout et le reste n’est pas plat. Je vais donc vers le … cimetière. Je les affectionne les cimetières au Portugal !!! J’attends le début de la soirée pour m’installer et passer encore une nuit tranquille !!

 

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Dans les rues de Castelo do Paiva.

 

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Le pauvre, il dormait si bien ...

 

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Ce matin est la copie conforme d’hier : tente sèche, parti de très bonne heure et un ciel couvert. Cette dernière partie de la vallée du Dorou est vraiment sans intérêts et bien sûr plus j’approche de Porto, plus le paysage s’enlaidit. Ce qu’il y a de bien aujourd’hui 1er mai, c’est que la circulation est assez restreinte, d’ailleurs les cyclistes sont bien plus nombreux mais peu nombreux sont ceux qui me saluent, comme d’habitude, et comme d’habitude, ils aiment bien me mettre une pile au moment où ils me doublent. Je m’en fous. Demain je serai sur le vélo, après demain, dans 2 jours, etc, à continuer à découvrir pendant que ces malheureux retournent demain au travail.

 

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Et voilà Porto !

 

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Par contre l’arrivée à Porto par la vallée, c’est quelque chose d’assez inoubliable, j’en suis encore marqué ! On passe les ponts les uns après les autres, bien heureux de ne pas grimper pour y aller !

J’avais plutôt prévu de découvrir la ville mais j’avais envie d’aller jusqu’à l’estuaire, jusqu’à l’océan, voir le bout ! Bien sûr en ce jour férié, le quai est bondé de gens en tout genre mais c’est quand même agréable.

 

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Le bout du bout du Douro. Après, c'est l'Amérique !

 

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En chemin j’ai vu un endroit où je pourrais dormir avec la tente car aujourd’hui, j’innove ! Pour la 1ère fois, je n’ai trouvé personne pour m’héberger dans une grande ville. Pas grave, la ville semble pleines de ressources pour dormir ! En fin d’après-midi, je me dirige donc de l’autre côté du fleuve, et après quelques belles montées et descentes, j’arrive sur une petite plage aménagée. J’attends que ça se calme un peu avant de m’installer. Il semblerait que les Portugais ne fassent pas le pont demain, c’est ma chance, je serai peut-être tranquille la nuit ?!

 

 

Retour vers le centre par la très longue avenue de Boavista.

 

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 18:33

25 – 28 avril

Vers Penamacor (portugal) – Caldas de mandeiras – Beijos – Moimenta da beira (portugal)

244 km

 

 

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C’est encore une fois archi humide au réveil, sauf que ce matin, en essuyant la tente, des petits morceaux de glace se forment. Eh bien, on dirait que les températures sont bien descendues cette nuit ! Moi j’ai droit à un concert mais cette fois-ci, c’était une vraie symphonie. En plus des traditionnels chiens qui aboient toute la nuit, des criquets et des grenouilles, j’ai aussi eu les vaches de l’étable voisine ainsi qu’un âne. Sans oublier bien sûr les petits cuis-cuis des oiseaux au réveil.

 

 

Comme tous les matins, reprendre la route.

 

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Ce n'est pas l'Andalousie ici. Autour des oliviers, ça pousse.

 

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La première moitié de la journée est tout ce qu’il y a de plus normal, c’est seulement en approchant de Covilha que je me demande s’il faut s’arrêter maintenant ou continuer. La rivière est tentante et le coin est bien sympa mais je me dis qu’il vaut mieux monter aujourd’hui vers les sommets portugais plutôt que demain, qui s’annonce plus incertain.

 

 

Beaucoup de Portugais émigrés en France venaient du nord du pays.

 

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C'était il y a 40 ans, le 25 avril, la chute de la dictature.

 

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J’ai très longtemps regretté ma décision, du bas de la ville de Covilha jusqu’au dernier tiers du col. La ville est construite en étages sur la montagne, il m’a fallu plus de 45 minutes pour la traverser, avec des beaux petits pavés dans le centre, et le tout à plus de 10% de moyenne. Ensuite je me retrouve dans la forêt mais ça monte toujours aussi dur.

Je rencontre un cycliste et je lui demande jusqu’à quelle altitude ça monte. Et là il me sort :

- « jusqu’à 2000m ! »

- « Oui mais c’est la route qui va au sommet mais le col, il est à combien ? »

- « environ 1600m ».

Les calculs dans ma tête sont vite faits. Je me trouve à 900m d’altitude, il reste 700 mètres de dénivelé, il me faut donc 1h30 pour grimper.

 

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Faut que ça sorte de temps en temps.

 

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Ce n’est que 4 kilomètres plus loin que les paysages prennent enfin un caractère plus sauvage avec de gros blocs de granit disséminés un peu partout. Ensuite la pente est moins ardue mais je commence à être sur les rotules. Au « col », qui n’en ai pas un, je ne m’attarde pas une seconde, il fait un froid de canard avec le vent qui souffle fort. La descente dans la vallée glaciaire du Zêzere est le premier frisson que j’ai depuis mon arrivée au Portugal. Oui, ça valait la peine d’en ch.. dans la montée pour voir cette incroyable vallée. Le vent s’engouffre et est vraiment très froid. Ça aurait été un endroit magnifique pour dormir mais ça souffle trop fort.

 

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Superbe, il faut le voir de ses propres yeux pour être ébahi.

 

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Les endroits sont très limités et après Manteigas, ça remonte vers un autre col. Dès l’entrée dans la ville thermale, je sens le bon coup en voyant une maison à vendre un peu à l’écart de la route. Je prospecte rapidement et bingo, c’est l’endroit idéal pour dormir, à l’abri du vent et de la pluie, sans vis-à-vis et la rivière à côté pour l’eau. Je suis crevé, j’ai besoin de force pour m’attaquer au second col demain, moins élevé mais peut-être tout aussi difficile. Je verrai demain !

 

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Il semble que j’ai eu le nez creux en trouvant cet endroit pour dormir car aujourd’hui, c’est la fête à la grenouille. Certes, ce n’est pas de la grosse pluie, plutôt un bon crachin breton qui n’arrête pas de la journée. Je suis au sec et j'entends le rester ! J’ai espéré que ça se lève mais à 17h, je me suis fait une raison : je passe une deuxième nuit au pied du col.

La journée a été très longue et il a fallu s’occuper. Ça va, j’ai de quoi faire. Regarder très longuement  et en détail les cartes, dormir mais pas trop pour être fatigué malgré tout le soir, grignoter et lire. Je suis actuellement plongé dans le désert de Thar, en Inde, passionnant (la forêt des 29 d’Irène Frain).

 

 

J'ai beau sortir la tête de temps en temps, rien n'y fait.

 

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3 places la tente ? Vous comprenez pourquoi maintenant !

 

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Avec la montagne, il faut savoir se montrer patient. Il fait un ciel bleu splendide au réveil. Je n’allais quand même pas rester 3 jours à Manteigas !

A 8 heures, je suis déjà en train de pédaler et je fais tout pour me réchauffer car il fait un petit 7°c mais je commence de la meilleure des façons : par la montée d’un col. Contrairement à avant-hier, celui est tout doux, fait exprès pour le réveil musculaire ; il monte rarement à plus de 5%, par contre c’est long mais ça me permet de profiter de la vue sur la vallée glaciaire du Zêzere.

 

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Etant donné que je suis parti tôt, je ne rencontre pas une seule voiture, les touristes sont encore en train de prendre leur petit déjeuner lorsque j’arrive au col. Petite déception, il n’y a pas de panneau comme en France. La route reste pendant quelques kilomètres sur les hauteurs, c’est beau et ça ressemble à de la montagne !

 

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Sabugueiro au fond.

 

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C’est marrant dans le seul village traversé, Sabugueiro, tous les magasins sont dédiés aux articles de montagne, pour touristes. Ça va bien sûr du traditionnel fromage aux peaux de mouton, à la liqueur, au miel, aux luges, même s’il n’y a plus de neige et horreur, aux chiots de la race du coin à vendre enfermés dans des boîtes.

Je retrouve la civilisation à Seia, et par la même une route avec un trafic plus important avant de prendre la direction de Viseu par des plus petites routes.

 

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Le rio Mondego, c'est comme en Bretagne : ça descend et ça monte fort.

 

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Le coin est sympa mais difficile de savoir où commencent et finissent les villages, les maisons sont partout. Je fais le plein d’eau à Beijos et me trouve un petit endroit dans une forêt de pins. C’est bourré d’épines, je suis obligé de faire le ménage avant de poser la tente et enfin je me relaxe !

 

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J’ai réussi à partir assez tôt malgré l’humidité, même sous les pins, c’est rare ! Ma journée est coupée en deux. Au bout de 20 kilomètres, je m’arrête à Viseu pour découvrir la ville, bon c’est vite fait, le centre n’est pas très grand, puis ensuite direction la bibliothèque pour aller voir ce qui se passe sur le net, et en même temps recharger tout ce qui a besoin de l’être.

 

 

Viseu.

 

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Ce n’est donc que l’après-midi que je quitte la ville, il fait un grand soleil mais il semblerait qu’il soit moins fort que dans le sud. En tout cas, avec le vent il fait frais, voire froid à l’ombre.

Je sais qu’en quittant Viseu, la route va monter mais ce que je ne devinais pas, c’est que ça grimperait pendant 45km. Oh certes, ce n’est pas méchant car le dénivelé n’est pas extraordinaire mais ça finit par fatiguer, surtout qu’à chaque cours d’eau traversé, ça descend sec sur 3km pour aussitôt remonter. Ça me rappelle beaucoup la Bretagne. Et puis il y a des blocs de granit partout. Ah c’est sûr que ça change du sud !

 

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C’est à Moimento da Beira que j’atteins, presque, les 80 kilomètres, il est donc temps de trouver un petit coin. Aujourd’hui, je n’ai vraiment pas envie de chercher donc après m’être rationné en eau, je prends une petite rue qui monte, je vais jusqu’à la dernière maison et je plante la tente derrière. Ce n’est pas l’endroit le plus sexy mais ça suffira pour passer la nuit. Mine de rien, cette journée m’a bien cassée.

 

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Ca parait beau mais ne vous fiez pas à la photo !!

 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 19:51

21 – 24 avril

Setubal (portugal) – Santarem – Santa Clara – Taberna seca – vers Penamacor (portugal)

344 km

 

 

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Que dire de cette journée ? Je n’ai pas fait le meilleur choix puisque j’ai compté les minutes pendant 100km dans une étape totalement plate à regarder sans cesse dans mon rétroviseur. Bref ce n’était pas la joie sur le vélo aujourd’hui, et le plus inquiétant, c’est que ce n’est pas la 1ère fois que cela arrive au Portugal. Je ne sais pas trop quoi penser. Cela devrait aller mieux les prochains jours puisque je vais dans la grande montagne du pays. A suivre …

 

 

Lisbonne au loin.

 

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Le chocolat, ça aide drôlement !

 

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Depuis que j’ai quitté la France il y a 40 jours, j’ai perdu 8kg ! Donc dès que je peux je remplis l’estomac, comme ce soir où j’ai fait 2 énormes pizzas pour Luis, heureux comme tout !!!

 

 

Il y a quelques semaines, j'étais à sa source, et il s'appellait Tajo.

 

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Le marché couvert de Santarem.

 

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Je suis parti avec entrain ce matin mais j’ai vite déchanté. C’est une copie conforme d’hier mais au moins aujourd’hui je roule sur une petite route où les voitures passent assez peu.

Bien que la route suive le Tage, j’ai assez peu vu le fleuve finalement. Les Portugais pourraient essayer d’aménager les rive pour en faire une voir cyclo, en voilà une bonne idée  !

 

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Moi j’ai la bonne idée d’arrêter au bon de 80 kilomètres. En effet j’ai décidé de ne plus dépasser ce chiffre même la journée de vélo se finit en début d’après-midi, comme aujourd’hui. J’ai rendez-vous à Lisbonne dans 20 jours, j’ai donc largement le temps pour y arriver, même en faisant une boucle dans le nord du pays. J’espère aussi reprendre un peu de poids en faisant moins d’effort dans une journée. Mais qu’est-ce que je mange en ce moment, je n’arrête pas ! Ca faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé.

 

 

Ma première route pavée, je ne me plains pas, ils sont tout beaux tout doux avec moi.

 

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Les jours se suivent mais ne se ressemblent plus ! La preuve, je suis réveillé par la pluie. Que faire, à part d’attendre qu’elle cesse de tomber. Ça ne me fait ni chaud ni froid, je reste dans le duvet et je fais la grasse matinée. Avec tout cela, je ne décolle qu’à 11 heures mais il semblerait qu’aujourd’hui, ce ne sont pas les grosses chaleurs, je vais donc pouvoir rouler cet après-midi.

 

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L’objectif du jour ? 80 kilomètres. J’ai la confirmation dès les 1ers coups de pédales que j’ai définitivement quitté la plaine du Douro, ça monte mais pas autant que je le pensais. Il semblerait au Portugal que dès qu’on prend un peu d’altitude, on se retrouve nez à nez avec les eucalyptus. Dans le serra de Monchique, il n’y avait que ça et aujourd’hui, rebelote. Ah si il y a quand même plus de pins.

 

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C’est une journée qui se déroule normalement, avec des paysages beaucoup plus plaisants que les derniers jours mais il n’y a pas de quoi non plus s’enthousiasmer.

Aujourd’hui, je croise seulement quelques rares villages et pratiquement personnes dans les rues, même les anciens ne sont pas dehors, c’est pour dire !

 

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Ca y est, les cigogneaux sont nés.

 

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Comme espérer, je m’arrête au bout de 80km : un village avec quelques maisons avant la grande ville de la région, un cimetière pour le ravitaillement en eau et un petit chemin qui descend doucement vers un bel endroit assez plat pour la taille de la tente. La journée est finie, repos !

 

 

Ce matin, c’est hyper humide au réveil, il faut plus de 2h pour que la tente soit sèche !!! J’arrive rapidement dans la grande ville, Castello Branco, où je vais faire mes emplettes. Demain, c’est le jour de la fête nationale et ensuite je serai dans la montagne. Surprise, il y a un décathlon. Je vais y faire un petit tour pour acheter une nouvelle gourde, des patins et une chambre à air.

 

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Mais c’est que cela prend du temps tout cela ! Je traverse toute la ville (en faisant un petit point rapide internet à la bibliothèque) et me voilà à nouveau dans les grands espaces ! Ah ça change de la vallée du Tage. Enfin je reprends du plaisir à pédaler et je m’en fous de la pluie, aujourd’hui, c’est une journée à averses. Je suis dans une partie plus montagneuse du pays mais bizarrement, c’est assez plat. Ce n’est que vers le beau village de Monsanto que ça grimpe.

 

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Glanage le long de la route.

 

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L'averse approche, j'y échapperai de peu.

 

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Je me tiens à ma nouvelle règle et c’est juste après avoir dépassé les 80 kilomètres que je trouve un bon endroit pour dormir. Coup de bol, il y a une entreprise pas très loin, je n’ai pas besoin d’aller à la ville de Penamacor pour avoir de l’eau. Le temps de monter la tente et de s’installer tranquillement qu’il passe une averse. Ah que c’est bon d’être au sec, et propre !!

 Le plaisir devrait aller en grandissant puisque je m’attaque demain aux sommets portugais. Si la météo le permet !

 

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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 17:25

17 – 20 avril

Telheiro (portugal) – Estremoz – Reguengo – Setubal (portugal)

221 Km

 

 

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Dès le réveil, je sens que la journée va être chaude. Il n’y a pas un seul nuage dans le ciel et la tente est vite séchée.

Si tout va bien, je vais enfin faire ma première rencontre portugaise, c’est pour cela que la journée est relativement courte en kilomètres.

Aujourd’hui, je n’ai pas beaucoup à raconter, les paysages sont un peu plus monotones mais j’ai quand même un très gros coup de suée dans la serra de Ossa : 2 kilomètres à plus de 10% en plein cagnard ont failli avoir raison de ma volonté d’arriver à Estremoz !

 

 

Une ancienne église à l'abandon.

 

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Au Portugal aussi !

 

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Et ce n’est pas tout, pour aller dans la ville, il faut encore monter. Mais ça n’en fini jamais au Portugal ? Je vais faire un tour en ville avant qu’il ne fasse trop chaud avant d’aller faire des petits ravitaillements. 1 litre de glace à la vanille fait mon bonheur le temps d’un quart d’heure.

Le reste de l’après-midi ? Je le passe à l’ombre bien sûr !! Je récupère !

Tiago a mis du temps à venir puisqu’il n’est arrivé qu’à 20h30, et aussitôt chez son père, gérant d’un bar, il a disparu derrière le zinc pour s’occuper des clients. Cependant, j’ai passé une excellente soirée à découvrir le fado.

 

 

C'est très souvent que je vois des chaises à vendre.

 

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Beaucoup de parkings de supermarchés couverts. Il fait chaud ici.

 

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J'ai chaud.

 

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Dans la vieille ville d'Estremoz.

 

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La nuit a été courte et le père de Tiago a fini la nuit quelque peu éméché, rien qu'à l'entendre !

Grosse surprise en me réveillant : le brouillard s’est installé. Il parait qu’il existe un beau château à Evoramonte. Je ne sais pas, je ne l’ai pas vu !!

Bien que je roule sur une grosse route, le trafic est plutôt léger et ça me raccourcie la route pour aller à Evora. De toute façon, dans cette région, où que l’on aille, on voit la même chose : des champs plein de chênes liège.

C’est très agréable de rouler aujourd’hui même si je ne vois pas grand-chose, il fait frais. Et rouler au frais est devenu un luxe depuis quelques jours.

 

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Un mégalithe couvert !!

 

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Après la visite d’Evora, je prends la petite route des mégalithes. En effet cette région est riche en mégalithes élevés entre 4000 et 2000 av JC Les seules voitures que je vois sont les touristes espagnols. La frontière est toute proche, en voiture, et les voisins profitent du weekend pascal pour voir un peu de pays.

 

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Chapelle étonnante formée à partir d'un dolmen !

 

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Je n’ai pas une journée difficile, c’est plutôt plat mais je ne tiens pas non plus à rouler toute la journée. C’est juste avant de la ville de Montemor que je trouve un endroit assez tranquille : un cimetière. Il y a un petit carré d’herbe pour mettre la tente même si j’ai beaucoup de mal à planter les sardines. Ça, c’est une constante au Portugal. J’ai même réussi à en tordre une !

 

C’est bon de se reposer un peu avant de retrouver l’océan demain.

 

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Le soleil se lève de plus en plus tôt, eh bien moi aussi ! Si bien que maintenant je suis souvent sur la route avant 9h du matin. Cela me permet de profiter plus longtemps des journées, même si une matinée de vélo comme aujourd’hui ne m’a rien apportée.

 

 

Fin de la voie verte.

 

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Une église en construction ? Cela pourrait être une photo de la Pologne !

 

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Un bout de nationale, dans ce coin les petites routes sont peu nombreuses, puis une petite route qui va sûrement me donner des bleus demain et pour finir 20km sur la N10 pour arriver à Setubal, avec un accotement pourri qui m’oblige à rouler sur la route et de me faire frôler par les trop nombreuses voitures. Pourtant c’est le weekend de Pâques, il ne devrait y avoir personne dans le coin !

 

Bon, ça ressemblait plus à une étape de transition aujourd’hui, une étape à oublier.

 

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Un petit morezanos, et ça repart !

 

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Le Portugais ? Trop facile !

 

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Hier Paulo m’a proposé de rester un jour de plus à Setubal étant donné que le temps ne s’annonçait pas très beau. Donc c’est journée repos, ou presque car je n’ai pas eu le temps de respirer une minute.

Il a fallu aller au marché central pour y faire les courses et pour moi par la même occasion de découvrir les produits locaux et surtout les fabuleux azulejos, puis il a fallu cuisiner, et bien sûr manger le copieux repas de Pâques avec ses parents pour ensuite faire une balade et monter au château de Paloma, se faire surprendre par la pluie et attendre que les nuages mauvais nuages veuillent bien se dissiper..

 

Oui parfois les journées sans vélo sont plus fatigantes ! Vivement demain donc !!

 

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Ah, les sardines de Setubal ...

 

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Voici le gâteau de Pâques portugais, avec un oeuf.

 

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J'ai gouté pour la 1ère fois aux anonas, délicieux !

 

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 15:40

14 – 16 avril

Tojeiro (portugal) – Almodovar – barrage de Serpa – Telheiro (portugal)

290 km

 

 

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Malgré le repos total pendant 2 jours à me remplir la panse et à reprendre des forces, je savais que les premiers kilomètres allaient être difficiles. Je commence par 6 kilomètres de montée, dont les 2 derniers à plus de 12%. Voilà le mot d’ordre de la journée est lancé. Dans la serra de Monchique, pourtant pas très élevée, on adore les pourcentages à 2 chiffres. Et moi dans tout cela, j’en bave et je sue à grosse goutte. Heureusement qu’il n’y pas de soleil ce matin ! Je ne garderai pas un grand souvenir de cette petite montagne, à part les forêts d’eucalyptus et la végétation assez luxuriante.

 

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La sieste dès le matin !

 

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Depuis mon arrivée au Portugal, j’ai beaucoup de mal à avancer sur le vélo, du coup, je profite beaucoup moins des paysages. Dès que le soleil apparaît, je rétrograde aussitôt. Le soleil, c’est bien, mais ici il est trop chaud, même en avril.

Pendant une vingtaine de kilomètres, je n’ai pas eu d’autre choix que d’emprunter une grosse nationale mais finalement, cela a été moins pire que la route de la côte d’Algarve, moins de trafic étonnamment !

 

 

Une église en plein air ?

 

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Les cigognes sont nombreuses dans la région.

 

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Il me faut plus de 90 minutes pour effectuer les 20 derniers kilomètres, je n’en peux plus. Arrivé à Almodovar, je vois un panneau indiquant un point de vue près d’une église. Je ne cherche pas à comprendre, je vais dans la ville pour chercher de l’eau et dans un ultime effort, je monter vers la chapelle. Il est à peine 17h, tant mieux, j’en profite pour changer la chaîne et faire un petit peu de nettoyage avant de me reposer. Que me réserve demain ?

 

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Le mimosa d'ici est moins beau que celui de la côte d'azur, je trouve.

 

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Bon la journée se termine sur une bonne note. 

 

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J’étais tout content en partant ce matin : je me suis réveillé comme d’habitude avec les oiseaux, la tente était sèche, le ciel était couvert et à 8 heures, j’étais déjà sur le vélo. Oui mais voilà, j’ai tout de suite senti que la roue arrière était un peu trop dégonflée. Et me voilà au bout de 2 kilomètres à mettre sur une rustine.

Mais ce contretemps ne s’est pas avéré préjudiciable. Le temps est resté couvert une bonne partie de la journée, j’ai pu rouler au frais avec des beaux paysages de campagne, qui ressemblent beaucoup à ce que j’ai pu voir de l’autre côté de la frontière il y a 10 jours.

 

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Des eucalyptus le long des routes, partout.

 

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Il y a bien un peu de vent mais il rafraîchit car il fait quand même 20°c. Dans cette partie du Portugal, en longeant la frontière espagnole, les villages sont espacés d’une bonne dizaine à quinzaine de kilomètres et ça se voit que le boulot ne cours pas les rues par ici. La région a l’air assez pauvre, pas de tourisme, pas d’industries, quelques animaux. Que les journées doivent être longues ici !

 

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J’arrive assez rapidement à Serpa où je trouve un point internet, mais encore une fois, je ne peux pas accéder aux fonctions du blog. Ce n’est pas la 1ère fois que cela arrive. J’attends un peu que le soleil se cache pour reprendre la route. Je vais dorénavant essayer de procéder de la sorte : rouler beaucoup le matin et trouver un espace à l’ombre pour ne pas prendre trop de couleurs et repartir en fin d’après-midi.

 

 

Que de belles couleurs.

 

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J’ai finalement bien fait de remplir ma vache à eau à Serpa car j’ai trouvé un petit coin près du barrage, 5 kilomètres plus loin. Etant à quelques mètres de l’eau, je sais que je vais passer du temps à sécher la tente demain matin et puis je ne sais pas pourquoi mais je sens qu’il faudra que je ressorte les rustines des sacoches. Le pneu arrière me paraissait bien mou, encore une fois.

 

 

Dans les rues de Serpa.

 

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J’ai de la chance ces derniers jours, il fait toujours bon et les nuages me permettent de respirer. Par contre j’ai dû jeter la chambre à air du pneu arrière, le trou était trop gros, malgré 3 rustines dessus. Heureusement que j’ai toujours une chambre à air de rechange.

 

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Il y a un peu de changement par rapport à hier, les premiers champs de culture intensive et d’oliviers font leur apparition, mais cela ne dure que l’espace d’une vingtaine de kilomètres. Ensuite je retrouve mes chers prés fleuris aux couleurs du printemps. C’est très agréable pour l’œil.

 

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Bien que dans cette partie du Portugal, ce soit relativement plat, pratiquement à chaque passage de rivière, il y a un barrage. Si bien que d’immenses retenues d’eau se sont formées et là encore c’est très plaisant.

Je ne m’accorde qu’une petite heure de pause l’après-midi, le soleil est souvent caché par les nuages, je peux donc continuer ma route vers … l’est, vers l’Espagne !!! Cependant je ne franchis pas la frontière, je commence à apprécier le Portugal, il serait dommage de déjà le quitter.

 

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Je me trouve un beau petit coin de bivouac … près d’un lac, bien sûr ! Que le bain est bon en cette fin d’après-midi chaude. Maintenant que je me trouve près de la frontière, eh bien je vais prendre la direction de l’océan !

 

 

Ca sent la balade !

 

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Mon petit coin pour la nuit.

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 14:36

9 – 11 avril

Alte (portugal) – Burgau – Carrapateira – Tojeiro (portugal)

202 km

 

 

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La journée avait si bien commencé : la tente était pour une fois sèche et à 8 heures, j’étais déjà en train de pédaler. Jusqu’à ce que j’arrive sur la nationale 125. C’est une route parallèle l’océan qui relie les villes de la côte. Il existe malheureusement très peu d’alternatives à cette route.

En résumé : route de m., trafic de m., villes de m., tourisme de masse de m., vent de m., McDo de m. avec sa wifi de m, choix de m.

Demain est un autre jour, du moins je l’espère.

 

 

Il y a 30 ans, le lieu devient être sympa.

 

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Horrible ces clapiers à touristes..

 

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Je ne suis pas le seul "lent" sur la nationale.

 

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Lagos.

 

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Bon quand même une belle vue pour dormir.

 

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Du sauvage, c’est ce que promet le guide à propos du cap saint Vincent, de la pointe de Sagres et de la côte alentejane. Il serait temps car je fais une overdose de tourisme de masse. Même les petits villages de pêcheurs d’autrefois comme Burgau ou Salema sont totalement défigurés.

 

 

Burgau, vue sur mer.

 

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Burgau, vu de la plage.

 

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Et sa belle plage, quand même.

 

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Bon déjà, plus je me rapproche de la pointe, moins le trafic est dense (par contre les Portugais roulent à fond la caisse sur cette route) et plus la nature reprend ses droits … jusqu’à Sagres et sa pointe. Encore un endroit défiguré, cependant ils ont eu quand même la bonne idée de ne pas construire autour du fort et de la pointe. On peut dire que c’est sauvage ! Quelques kilomètres plus loin ; après m’être fait doublés par les cars, les camping-cars et les voitures de location, j’arrive à la pointe de l’Europe celle du sud-ouest exactement, au cap Saint Vincent.

 

 

Le cap St Vincent vu de la pointe de Sagres.

 

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Les surfeurs sont nombreux, les baigneurs non.

 

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L'arrivée au cap est désolante.

 

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Photo souvenir quand même.

 

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Alors que je pensais trouver un endroit intact, voilà que des « stands » se trouvent à quelques mètres du cap, tout comme le parking. Je passe plus de temps à répondre aux gens qui me disent « bravo » qu’à profiter sereinement du site. Décidément, quand ça ne veut pas …

Je fais une longue pause dans le village de Vila do Bispo pour essayer de mettre à jour le blog, sans réussite, et surtout rester à l’ombre aux heures les plus chaudes.

 

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Je reprends donc la route vers les 16h, alors que les nuages arrivent et partir de maintenant, je ne vais faire que monter vers le nord du Portugal, en zigzaguant, bien sûr !

J’arrive difficilement à Carrapateira, (encore +10kg après avoir fait les courses) et là je décide de faire la boucle du cap du Pontal, sur une piste/route assez pourrie mais superbe.

Au début de la route j’avais repéré une piste qui partait vers je ne sais où, à tous les coups vers un bel endroit où dormir. Et ça ne manque pas. Je trouve un endroit magnifique avec vue sur la mer au milieu des genêts. Que demander de plus !!

 

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Comme tous les jours, je me réveille avec le soleil, c’est toujours agréable de voir la petite boule jaune monter dans le ciel, toujours bleu ici, pour l’instant.

Je me suis réservé une petite journée aujourd’hui, peu de kilomètres mais j’ai quand même du mal à avancer. Je ne suis pas allé vers les plages d’Alzejur, j’y reviendrai peut-être avec ma mère et ma tante.

 

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Chose incroyable à Aljezur. Je vais à l’intermarché pour m’acheter de la crème solaire et sur qui je tombe sur le parking ? Constantin et Mircea, que j’avais rencontré dans la Serrania de Cuenca il y a environ 3 semaines !! Incroyable, comme le monde peut être parfois petit.

La montée vers la Serra de Monchique tourne presque au calvaire quand j’ai droit à 3 kilomètres de montée à 10% en plein cagnard. Je me demande encore comment j’ai pu le faire ! Arrivé à Marmelete, je redescends de 5 kilomètres, mais cela je le savais. Je vais enfin vers mon premier contact, Rudolf, un Allemand installé ici depuis quelques années et qui fait du Wwoofing.

 

 

Sacrés Constantin et Mircea !

 

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Ça me fait drôle d’être soudain parmi tant de personnes, environ une quinzaine, la plupart des jeunes wwoofers. Je n’arrive pas n’importe quel jour, j’arrive le jour de la « pizza night ». Ça tombe bien car j’ai besoin de remplir mon estomac vide, et ça me permet aussi de mettre la main à la pâte, dans les 2 sens du terme : 3 heures à préparer et manger des pizzas !

 

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 15:40

6 – 8 avril

Vers Alajar (espagne) – vers Las herrerias – vers Tavira – Alte (portugal)

274km

 

 

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Il m’a fallu un bon petit moment avant de pouvoir décoller, c’était très humide. Heureusement que le grand et beau soleil d’aujourd’hui a séché tout ça.

Je pensais avoir des premiers kilomètres difficiles mais finalement je passe plus de temps à admirer le paysage de la sierra d’Aracena sans pédaler. Ah oui, ça change d’hier. En perdant peu à peu de l’altitude, les paysages commencent petit à petit à changer. Les eucalyptus sont maintenant partout, c’est bien agréable pour le nez, ça sent bon.

 

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Alajar.

 

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Santa Ana La Real.

 

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A 13h, j’en suis déjà à ma 2è pause crème solaire. Il ne fait que 23-24°c mais le soleil tape très très dur et je sais que si je reste rien que 10 minutes sans crème au soleil, le coup de soleil est déjà attrapé !

Le Portugal est de plus en plus proche et les villages de plus en plus espacés. Ce coin de l’Andalousie n’est pas touristique pour un sou mais au moins il est authentique. Toute proportion gardée bien entendue, j’ai  l’impression de me trouver dans la savane africaine, je ne sais pas pourquoi. Peut-être est-ce dû aux arbres que je vois et à ces grands espaces. Je suis plus que ravi de ce que je vois et ne regrette pas cette petite escapade au fin fond de l’Andalousie.

 

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Ca ne casse pas des briques mais c'est beau.

 

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Quand cela est possible, je prends toujours les plus petites routes. C’est ainsi que je me retrouve sur une route où les trous sont de plus en plus grands jusqu’à me retrouver à un cul de sac. La route ne peut être empruntée que l’été et l’automne, quand le niveau des eaux qui alimentent le barrage de Chanza sont au plus bas. Aujourd’hui, ce n’est pas possible. Il ne me reste plus qu’à faire demi-tour mais je trouve l’endroit tellement extraordinaire que j’arrête la journée de vélo ici et me trouve un coin à l’ombre pour me reposer. J'en profite pour faire un peu de lessive, ça ne fait pas de mal de temps en temps !

J’escomptais être à la frontière ce soir mais finalement ce sera pour demain !

 

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Des fleurs partout !

 

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Mauvais signe ...

 

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Le bonheur !

 

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Je voulais partir tôt mais l’humidité en a décidé autrement, bien que j’avais mis la tente sous un arbre. Il a donc fallu attendre le soleil pour sécher un peu tout cela.

Je n’étais finalement pas si loin que cela de la frontière, à peine une trentaine de kilomètres, dans des paysages toujours aussi plaisants et odorants en ce printemps très ensoleillé et chaud.

 

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Je comptais faire un petit point internet avant de changer de pays mais Luis m’a pris de court. « Tu veux aller en face ? », le tout en français ! « Allez, monte dans mon bateau ! » En voilà un passage de frontière doux ! Pas de traditionnel panneau avec les limitations de vitesse en cours dans le pays.

Dans le petit village d’Alcoucim, il y a tout ce qu’il faut : la bibliothèque pour recharger la batterie du PC et la wifi gratuite. Ça commence bien le Portugal !

 

 

La grande traversée !

 

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Merci Luis !

 

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Mes premiers azulejos.

 

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Bye-bye l'Espagne.

 

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J’ai quitté l’Espagne mais je continue de la suivre des yeux en longeant le beau fleuve Guadiana pendant une quinzaine de kilomètres. Je lui tourne définitivement le dos en rentrant dans les terres, assez vallonnées. La grosse différence pour l’instant entre les 2 pays : d’un côté, tout est clôturé, de l’autre, rien n’est clôturé ! Par contre je pense que j’ai perdu au change au niveau de la sécurité. Ici on se préoccupe moins des cyclistes.

 

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Tout va bien jusqu’à ce que j’arrive sur la côte d’Algavre, une catastrophe pour les yeux d’un voyageur. Ici, la masse (des touristes) règne, et le pire dans tout cela, c’est que la saison est lancée. Anglais, Allemands, Néerlandais, Français. Ah oui tous les blondinets d’Europe se retrouvent ici au printemps pour revenir rouges comme des écrevisses.

 

 

Le seul coin d'ombre trouvé, un pont. Ce n'est pas bucolique pour manger mais c'est efficace !

 

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Petite église au bord de mer.

 

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Comme moi d’ailleurs. Je me tartine de crème solaire pour ne pas griller. C’est donc d’une rivière dont j’ai besoin pour me laver, il me faut une très grande quantité d’eau pour enlever l’épaisse couche de crème. C’est prêt de Tavira que je trouve la rivière. De la ville, où se situe son embouchure, je remonte tranquillement le fleuve, et au premier coin disponible, je bifurque. Aujourd’hui, je dors dans un champ d’orangers. A peine la toilette faite et les pâtes mangées, je m’écroule de fatigue. Oui la chaleur, ça me fatigue énormément.

 

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Petit passage de guet pour dormir tranquille.

 

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Comme hier, j’aurais aimé décollé très tôt mais l’humidité en a décidé autrement. Il a encore fallu attendre le soleil, et encore j’ai plié la tente encore mouillée. Pas de côte aujourd’hui mais des côtes, ou plutôt de la montagne. Je retrouve la tranquillité de la modeste altitude de la serra de Caldeirao mais quand le soleil tape dès 9 heures du matin, ça change tout. La première montée a été interminable, 20km, mais la 2è a failli être fatale. J’ai connu un gros coup de bambou sur la fin avant d’arriver au village de Cachopo. Je me suis arrêté au premier banc à l’ombre pour prendre un 2è petit déjeuner, à 12h car sinon je ne repartais pas.

 

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Un geste répété aussi souvent que possible.

 

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Besoin de reprendre des forces.

 

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Cette petite heure de pause m’a fait du bien mais le soleil continue lui de cogner très fort. Sur la route, je roule à droite ou à gauche, cela dépend où se trouve les rares coins d’ombre sur la route.

Aujourd’hui est une étape très difficile, et malgré la beauté des paysages, je prends très peu de plaisir.

 

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Mon objectif est d’aller jusqu’à Alte et de m’arrêter dans le village. Gros coup de bol pour moi, les 25 derniers kilomètres me sont favorables en dénivelé mais je peine quand même.

A Alte, je pensais trouver tranquillement un coin pour dormir mais là encore il a fallu que je déploie le peu d’énergie qu’il me restait pour y accéder : des cultures en terrasse, à l’abandon. Le portage de sacoches et de vélo ont été pénibles sous la chaleur. J’ai passé un très long moment dans la rivière pour me rafraîchir et encore enlever l’épaisse couche de crème solaire. A ce rythme-là, il me faudra acheter un tube par semaine !

 

Tout comme hier soir, je tombe de fatigue et n’ai pas le courage d’écrire le billet quotidien. Dur, très dur le sud du Portugal !

 

 

Alte.

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 15:37

1er – 5 avril

Puente de la sierra (espagne) – Cordoue – vers cazalla de la sierra – vers Alajar (espagne)

364km

 

 

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C’est de très bonne heure que je pars : 6h45 ! Manuel et sa femme se rendent au travail à vélo à Jaen et m’accompagnent jusqu’au début de la voie verte des … olives. Eh oui, il y a une voie verte, une ancienne voie de chemin de fer, qui me permet ainsi de sortir en douceur de la ville. C’est un drôle de sentiment d’assister au lever du jour sur le vélo, très belle expérience.

 

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Pas de surprises, je ne m’attendais pas à voir des bananiers, ce sont donc toujours des oliviers devant, derrière moi, à ma droite et à ma gauche. C’est quand même un peu plus sympa sur la voie verte, en trèèèèssssssssss long faux-plat montant.

15 km suffisent, je retrouve la route et le changement de rythme permanent, passant du petit au grand plateau. Ça n’arrête pas, monter, descendre, monter, descendre. Je commence à maudire cette partie de l’Andalousie qui très ingrate pour le cyclo.

 

 

Les petits déjeuners espagnols (the + 2 biscuits) sont trop légers pour moi. Je me prépare donc des pâtes à 8h du matin pour tenir la route.

 

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Il y a du monde sur la voie verte.

 

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Vers le milieu de l’étape, les collines s’adoucissent un peu et les oliviers commencent à partager l’espace avec des champs. Ouah, que je suis heureux de voir des champs !! Puis j’arrive dans la plaine du Guadalquivir, finies le changement de braquet, par contre maintenant, je dois affronter le vent qui vient du sud/sud-ouest, moi qui me dirige vers l’ouest. Et voilà maintenant que je peste contre ce vent espagnol qui souffle pratiquement constamment depuis 3 semaines. Jamais content le cyclo !

 

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Alors que je commence à apercevoir la ville de Cordoue, la route, comme pour me narguer, la route, très dégradée, s’amuse à nouveau à faire du dénivelé, alors que je commence à en avoir plein les pattes. Le moral en prend un coup et les quinze derniers kilomètres me paraissent une éternité. Je n’en peux plus. Et ce vent, qui s’amuse de moi lui aussi ! La seule satisfaction que je trouve en ce début d’après-midi, c’est que j’ai roulé 45km, jusqu’aux portes de Cordoue en rencontrant en tout et pour tout une seule voiture ! Il ne valait mieux pas tomber en rade sur cette route, sans un seul village, juste quelques fermes isolées !

 

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On dirait une route de montagne avec ses lacets !

 

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Le soleil a souvent été voilé aujourd’hui, heureusement serais-je tenté de dire car il fait 26°c à Cordoue, un 1er avril. Ouah, je n’ai pas intérêt à trainer trop longtemps dans la région, au risque de souffrir déjà de la chaleur !

 

A Cordoue, je me rends dans mon magasin préféré faire les courses pour la semaine qui suit, étant donné que sur ma route vers la Portugal, je ne vais rencontrer que des villages ou villes mineures avec des possibilités de ravitaillement limitées. Oui, il vaut mieux prévoir son coup en Espagne. Le résultat des courses ? + 11kg ! Le vélo approche maintenant les 80kg !! Et dire que je retrouve la montagne  après Cordoue ! Mais cela c’est pour dans 2 jours, je m’accorde du repos pour profiter un peu de la ville.

 

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4 tablettes de chocolat (c'est bon pour le moral), 2kg d'oranges, du lait concentré et 1 kg de muesli, 2kg de farine pour faire le pain, des biscuits, du nutella, 3 kg de pâtes, 1kg de riz, il manque les pommes !

 

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J'ai les joues moins rondes après 3 semaines d'Espagne !

 

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Je pars de Cordoue avec les jambes fraiches et un bon moral, pourtant les 50 premiers kilomètres, je me demande ce que je fais là. La plaine du Guadalquivir n’est pas belle. Ici, ce sont les oranges qui remplacent les olives. Dès que je peux, je quitte la vallée pour retrouver la montagne.

 

 

Almodovar del Rio.

 

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Jusqu’à présent, j’ai eu 70km faciles, heureusement car je me dégotte une petite route non asphaltée qui monte bien mais je suis récompensé par les beaux paysages qui défilent devant mes yeux. Je vois une Andalousie totalement différente : beaucoup plus verte et humide, plus d’arbres d’essence différente mais aussi des clôtures partout. Il n’y a pas un pouce de terrain libre. Ces 20 kilomètres non asphaltées ont vraiment été superbes, je ne regrette pas d’être passé par cette « route ».

 

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Dans un village andalou.

 

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J’avais prévu de rouler plus ou moins 100km aujourd’hui mais il est encore tôt dans l’après-midi et je me sens bien physiquement, je continue donc jusqu’à la prochaine ville. En cours de route, je trouve une petite aire de pique-nique mais je ne suis pas seul et ça m’a l’air plutôt humide à côté de la rivière. Je préfère continuer, je regarde à droite et à gauche mais rien. L’heure commence à tourner, je vais chez les pompiers à Cazalla de la Sierra pour remplir ma poche à eau et en profite pour demander s’ils connaissent un coin où je pourrais dormir.

- « Oui par-là, à environ 50km ! »

- «  je pense que je me contenterais de 10km, la journée a été longue »

 

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Et effectivement il me faut environ 10km pour trouver le seul endroit plat, à l’abri des regards et du vent et surtout accessible sans devoir franchir une barrière ou des barbelés. Le coin me plait, d’autant que je ne suis pas seul, une cinquantaine de brebis me donnent un concert de clochettes. Donc ce soir je mets les boules-quiès, j’ai besoin de récupérer !

 

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Beaucoup d'élevages de cochons noirs dans la région.

 

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J’ai bien fait de parler à un cavalier juste avant de partir. Il me confirme que la route est fermée. J’avais vu un panneau hier mais à vélo, ça passe. Or le franchissement d’une rivière à gué s’annonce très délicat, l’eau arriverait à la taille. Je préfère ne pas tenter le diable et rebrousse chemin sur 5 kilomètres pour prendre une route, peut-être pas plus longue mais plus escarpée, oui. Mais je ne regrette pas car la route est très belle, au milieu des genets en fleur.

 

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Les choses sérieuses commencent avec l’ascension d’un col qui s’étire en longueur, 13 kilomètres. Ce n’est pas bien raide mais je n’avance pas très vite, cela me laisse le temps d’admirer le beau paysage qui me fait beaucoup penser à la Sardaigne : c’est vert, avec de la petite montagne, des arbres un peu partout et surtout une odeur qui rappelle le maquis. Que de bons souvenirs …

 

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Presque arrivé au col.

 

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Le temps est couvert, il tombe même quelques petites gouttes qui me rafraichissent dans l’effort car il fait quand même 20°c, à plus de 600m d’altitude. J’ose à peine imaginer dans un mois !

Je poursuis toujours vers l’ouest, entre descentes (1/4) et montées (3/4 du temps, du moins mon impression). Lorenzo qui m’avait accueilli pour me 2è jour en Espagne m’avait conseillé de passer par Aracena et sa montagne. Je suis donc ses conseils mais pour cela je dois rouler une petite quinzaine de kilomètres sur une route nationale. En Espagne ce n’est pas un souci car il y a beaucoup de place pour se sentir en sécurité mais par contre qu’est-ce que c’est désagréable de monter sur une grande route. J’ai l’impression de ne pas avancer. Là je compte les kilomètres, qui défilent malheureusement trop lentement. Du coup je ne prends pas la peine de visiter la ville une fois que j’y suis, j’ai 500m à monter, j’ai trop la flegme et je veux ne voir personne.

 

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Le château de Santa Olalla de Cala.

 

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1ère fois que je vois le panneau annoçant le Portugal. Ce n'est plus très loin !

 

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Je continue donc dans l’espoir de trouver un endroit rapidement car là j’en ai plein les pattes, je n’ai plus trop de plaisir à avancer. C’est seulement au bout de 10km que je trouve un endroit favorable. Ca fera mon bonheur pour cette nuit ! Je suis claqué !

 

 

Linares de la Sierra.

 

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