5 – 7 mai
Aveiro (portugal) – Costa de lavos – Nazaré – Ferrel (portugal)
237 km
En plus de m’avoir fait bénéficier d’une bonne douche chaude, Tiago m’a accompagné les 15 premiers kilomètres. C’est bon d’avoir un peu de compagnie, et en plus une excellente ! De plus il m’a donné les bons conseils pour descendre vers la capitale.
Je laisse donc de côté Coimbra, que j’avais initialement prévu de visiter mais je n’ai pas envie de me retrouver dans une grande ville à collines à pousser le vélo, je prends donc la vois du littoral, qui sera d’ici quelque temps entièrement sécurisée pour les vélos mais aujourd’hui, ce n’était pas trop ça. Le tronçon entre Aveiro et Figueira da Foz est en travaux ou en projet dans les cartons.
Cet été, ce tronçon sera en service.
Par la route, il faut reconnaître que ce n’est pas terrible, j’ai donc tracé cat je n’avais rien d’autre à faire. Pas de village digne de ce nom, pas de petite halte sympa. C’est donc à Figueira que j’ai pris ma pause de l’après-midi en attendant que le soleil baisse d’intensité.
Je ne sais pas pourquoi mais je suis reparti avec une humeur de cochon : passage sur l’autoroute sur 1 km, passage d’un pont assez désagréable, perte de temps dans une zone d’activités en cul de sac, panneau indiquant le cimetière manquant et pour couronner le tout, douche expresse car de jeunes demoiselles étaient très friandes de mon sang, un peu trop à mon goût, cependant elles n’arrivent pas à la cheville de leurs cousines finlandaises !
Je pense avoir fait le plus dur, demain devrait être plus intéressant, du moins je l’espère.
Figueira,da foz, défigurée par le béton.
Je savais à quoi m’en tenir ce matin en donnant mes coups de pédale. Après une petite quinzaine de kilomètres sur la route 109, j’étais enfin sur la voie de l’atlantique. Au programme ? Une belle piste cyclable à côté d’une route que les voitures ont désertée et des pins par millions.
La piste suit la côte mais c’est assez rare de voir l’océan. Il n’y a qu’aux rares stations balnéaires où on peut l’admirer.
On récolte la sève des pins dans le coin.
Comme très souvent avec ce genre de piste, c’est très agréable mais au bout d’un moment, on commence à trouver le temps long, voir tout le temps la même chose, on a l’impression de ne pas avancer. Mais justement, ça m’a permis d’avancer à un bon rythme sans trop me fatiguer.
La piste est en très bon état à part quelques endroits où les racines s’étendent, la signalisation est très bonne, à part 1 ou 2 endroits.
Je ne sais pas trop si elle continue après la ville de Nazaré en descendant vers le sud. Ce sera pour demain.
Bien tranquille ce soir.
La piste cyclable de la route de l’océan s’arrête donc à Nazaré. Ensuite, il faut à nouveau partager la route avec les voitures même si j’ai trouvé de temps à autre un espace délimité pour moi.
Etant parti avant 8 heures du matin, j’arrive pile-poil à l’ouverture de la bibliothèque de Caldas de rainha pour publier les articles avant de reprendre la route, 6 petits kilomètres, en direction du village d’Obidos. J’y reste un long moment car l’endroit s’y prête très bien.
En voilà un magnifique panneau !
Ensuite en plein milieu d’après-midi, je file vers les plages de l’océan mais encore aujourd’hui, je ne me baignerai pas. Je trouve un espace aménagé dans une forêt de pins, mon pêché mignon ces derniers jours, avec une fontaine.
La décision est vite prise, l’océan attendra demain, je profite de l’ombre des pins pour me relaxer. Je suis maintenant tout prêt de Lisbonne, ça sent les vacances !
Un petit mot quand même sur le rapport qu’ont les Portugais avec la nature. Dans les pays de l’est, j’ai souvent vu des déchets laissés par les gens mais ici au Portugal, partout c’est un vrai dépotoir. Dès qu’un petit chemin prend la direction de la forêt, c’est quantité de détritus et papiers en tout genre qui jonchent le sol. Dégueulasse(s) !
L'océan approche ...
Allez un petit coup de fado pour finir !