Vous savez tous plus ou moins (si vous lisez les articles) que j'avais fait une croix sur les sites de Pompéi et d'Herculanum (11€ l'entrée pour chaque site ou 20€ l'entrée couplée) car je suis sans carte bancaire depuis maintenant 2 semaines.

Cependant je savais qu'il était possible de surplomber le site d'Herculanum avant l'entrée payante. Je me suis donc rendu, à défaut de voir les ruines en détail, j'en ai eu un aperçu. J'étais donc satisfait.

Cependant je me suis rendu au centre d'information, où se trouvent la caisse et l'accès au site, pour une envie pressante. La chose étant faite, j'ai remarqué que aucun contrôle des billets n'était effectué au niveau des tourniquets, eux ouverts. J'y suis donc allé tranquillement et mine de rien, je me suis retrouvé sur le site.

Bon je ne m'en gargarise pas du tout mais je suis content d'avoir pu visiter le site, gratos.

Pour la petite histoire, Herculanum (fondée d'après la tradition par Hercule et lieu de villégiature) a été ensevelie en 79 après JC suite à une éruption du Vésuve. Une coulée de boue a déferlé sur la ville mais elle a servi de carapace protectrice. On peut ainsi voir des poutres et des charpentes d'époque.

Le site est assez petit mais 2 bonnes heures sont nécessaires pour découvrir les ruines.

Vue d'ensemble du site depuis la partie non payante.

Et depuis la partie payante, avec le Vésuve en arrière-plan.

Bien souvent il ne reste pas grand chose.

Les termes.

Les fresques les plus remarquablement conservées.

Boiserie d'époque !

Magnifique mosaïques.

Ces coquilles, intactes, ont plus de 2000 ans !

Le vélo n'existait pas encore ...

Reste d'une poutre, le bois est pétrifié.

Des habitants d'Herculanum ensevelis par la coulée de boue.

La vie est pleine de surprises !! Moi le sans domicile fixe, j'ai eu la chance de dormir dans un palais à Naples. Rien que cela !!

Bon le palais en question a plus que besoin d'un bon coup de ravalement, et aussi d'un bon chauffage central. Oui le problème avec les palais, c'est que c'est tellement grand qu'on ne prend plus la peine de chauffer ! 16 petits degrés, c'est tout juste quand on ne bouge pas.

Si mon séjour à Naples est une réussite, c'est grâce à la joyeuse bande de locataires (Francesca, John, Roberto, Mario et leurs amis) qui m'ont accueuillis les bras ouverts et surtout qui ont ouvert leur coeur. Mille mercis.

Ca y est, j'ai réussi à entrer. Il ne reste plus qu'à gravir les étages.

Installé comme un prince, dans ma suite !

Vue sur le jardin.

Huummmm, aux petits soins.

Ce qui m'a le plus interpellé à Naples, outres la saleté, le vie dans les rues, le bruit, ce sont ces innombrables chapelles à chaque coin de rue. Ici, peut-être plus qu'ailleurs en Italie, la croyance aide à supporter un quotidien difficile, Mais fait il y en a 2, car il ne faut pas oublier Maradona !

Partons donc à la recherche de ces chapelles, toutes les plus insolites que les autres.

A Rome, il n'y a pas que les vieilles pierres. En témoigne un quartier au sud de la ville, le quartier de l'EUR.

Il est né de la volonté du régime fasciste de glorifier les idées impérialistes.

Le projet fut lancé par Benito Mussolini, il devait se réaliser dans le cadre de l'Exposition Universelle de Rome. Il prévoyait la construction d'une vaste zone urbaine bien équipée, comprenant tous les services publics ainsi que des parcs.

Le style est disons imposant, on se sent un peu écrasé par ces édifices monumentales.

De nos jours c'est un quartier qui se développe, et ma foi il y fait plutôt bon vivre, il y a de l'espace !

Très larges avenues.

Gigantesque.

Le passé est toujours présent ici !

La capitale de la Lettonie, et actuellement la capitale de l'Union Européenne, est le point de passage obligé pour celui qui veut quitter le pays par les airs.

J'ai profité une dernière fois du froid sec qui s'est abattu sur le pays depuis quelques heures. Bien couvert, ce n'est pas un souci (vive la laine mérinos au passage).

J'ai donc arpenté avec beaucoup de plaisir les rues du Vĕcrīga (vieux Riga) où il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir.

La bibliothèque, flambant neuve.

L'art nouveau en vedette dans les rues de Riga.

La France n'est jamais très loin à Riga.

Les chats sont à l'honneur à Riga.

Kuldiga est distante de Riga d'environ 150km, le bus a mis 2h45 pour rejoindre les 2 villes. J'ai pu profité des paysages, blancs.

Riga est distante de Barcelone d'environ 2500km, l'avion a volé pendant pendant 3h20. Je n'ai vu que du noir !

Je regrette beaucoup le 2è moyen de transport, et dans le futur, j'essaierai de l'éviter au maximum.

La campagne lettone, blanche et belle.

Petite aparté (2)

Concernant les vol aller et retour, il est marrant de noter que les routes ont été différentes.

A l'aller, l'avion a survolé Marseille, Zurich, Francfort, Berlin et la mer baltique.

Au retour, point de mer baltique, mais la Lituanie et la Pologne (Varsovie, Katowice), Salzbourg, Milan, Turin et Marseille !!

Il semblerait que le trajet aller soit plus court (voir sur la carte) mais il a été un peu plus long. Le vent ?