La montagne, c’est beau et les possibilités de randonnées sont toujours très grandes mais il arrive un moment où il faut se déplacer plus loin pour accéder à d’autres vallées.

Pour cela il a donc fallu se rendre au village au début de la vallée, une dizaine de kilomètres à pied sous un soleil généreux et chaud. L’occasion de découvrir un très beau village perché, Tirvia, avant de redescendre vers le torrent.

Belle balade avant de se reposer dans le bus vers la grande ville, Lérida, où se trouve la location de voiture.

Le village d'Araos.

Un autre joli village : Tirvia.

Il fait chaud, heureusement que les fontaines sont partout dans les villages.

L'église de Llavorsi.

Les vacances sont commencées mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire ! Si, quand même le matin, il faut y aller mollo avec les jambes.

Pour la vraie première sortie à pied, une petite douzaine de kilomètres, c’est la village abandonné de Besan qui nous a attiré. Je ne connais pas l’histoire de ce village mais je pense que cela fait une paire d’années que plus personne n’y habite. Il faut dire que les conditions d’accès ne sont pas faciles. Il faut grimper 2 kilomètres sur un sentier de montagne, aucune route n’y menant.

C’est incroyable de nos jours de se dire que des gens pouvaient y vivre, complètement en autarcie je pense et de rares échanges avec les autre villages de la région.

Si quelqu’un souhaite créer un éco-village, c’est à Besan qu’il pourra le faire, pour sûr ! Avis aux amateurs …

Le village d'Araos au bout, d'où nous venons.

Le village de Besan est en vue.

L'ermitage se Sant Miquel.

Mais c'est l'aventure pour arriver au village !

Il semblerait que quelqu'un y vive occasionnellement.

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce petit village perché à plus de 1100m d’altitude. J’y suis arrivé avec la pluie, le tonnerre et la foudre sont passés par là et ensuite je suis reparti avec un franc soleil.

Entre temps, j’ai trouvé un mini-abri pour me protéger de la pluie et faire cuire les pâtes. Un souvenir mémorable !

Le premier village que je vois, vite, il pleut et j'ai faim !

Ah oui quand même, c'est haut !

Les cheminées typiques des pyrénées aragonaises.

Un petit tour dans le village pendant que je peux.

Et le seul abri que je trouce. Ca fait un peu clochard mais je psuis protéger ...

... de la très grosse pluie.

Le soleil rapparait 2 heures trente plus tard, il est temps de repartir.

En entrant au pays basque, je m’attendais à voir des slogans, des murs, des affiches un peu partout dans les villes et les villages mais du fait de la grosse autonomie dont bénéficie la province, j’ai très peu vu de cela. A la limite, et peut-être par provocation en l’écrivant, je me suis senti en Espagne ! C’est juste que la langue basque prime sur l’Espagnol sur les panneaux routiers et que tout est affiché en dans les 2 langues.

Par contre en Navarre, où vivent aussi les Basques, la situation est toute autre. Le gouvernement navarrais considère ses administrés comme Espagnols et non comme Basques. C’est donc ici que j’ai vu beaucoup de slogans pro-basques. Comme quoi, on a souvent une fausse idée des régions qu’on ne connaît que par les biais des informations !

Petites galeries de murales.

Même les cloches de l'église, ils abusent quand même !

Il arrive parfois que j’arrive dans un endroit et que le contact avec mes hôtes passe aussitôt. C’est le cas avec Roman et sa famille, qui m’a dit à mon arrivée : « tu as l’air fatigué, reste un peu avec nous ! » Comment refuser, surtout avec des personnes d’une incroyable gentillesse.

Et il faut croire que j’étais fatigué car les premiers jours, je me suis réveillé vers les 10 heures. Bon il faut dire que le rythme espagnol (dîner à 23h) y contribue aussi !

Je n’ai pas fait grand-chose à part ma petite sortie du matin dans le village et celle du soir à la piscine pour se rafraîchir ! La belle vie quoi !!

Je ne pouvais rêver meilleur accueil pour mon retour en Espagne, euh pardon, en Galice. Eh oui le particularisme régional y est très fort et la langue galicienne n’est pas seulement dans les livres mais dans la vie quotidienne des gens.

Bon il faut que je reparte quand même, à ce rythme je serai encore sur la côte nord en mois de novembre !

Le carnaval vaut le coup d'être vu ici.

En ballade avec Roman ...

Pendant que Martino s'amuse !

Beaux petits villages aux alentours.

Vue sur Viana.

Et bien sûr, on goûte aux spécialités locales !

A vendre pour les amateurs.

LA sortie à vélo !