Certes, la vieille ville de Cuenca est merveilleuse, le site est incroyable pour l’œil mais ça manque un peu de vie, tout est dévolu aux touristes.

Quand j’ai le temps, j’aime bien aussi découvrir d’autres quartiers qui  ne figurent pas sur les guides touristiques. C’est ainsi que je me suis retrouvé dans le quartier de San Anton, sur la rive droite du Jucar.

C’est ici qu’est la vraie Cuenca, au gré des ruelles qui n’en finissent pas de monter contre la montagne. Ici pas besoin de carte, il faut juste se laisser au hasard des odeurs et des bruits.

Tout simplement superbe !

Vue d'ensemble du quartier de San Anton depuis la vieille ville.

Là aussi, ça grimpe.

Et la vieille ville "touristique" vue depuis le quartier San Anton.

L'alcool du coin s'appelle le Resoli. Je n 'ai pas eu la chance d'y goûter.

La fiancée de Mickey, en version trash.

Des chats partout !

Saviez-vous que l’exposition universelle a aussi eu lieu à Saragosse en 2008, et pas seulement à Séville ? Moi, je viens de l’apprendre en mettant les pieds dans la ville !

Pourquoi consacrer un article pour montrer des bâtiments à l’architecture résolument modernes, voire futuristes ?

Quel gâchis ! Tout simplement.

La ville n’a que sa cathédrale et sa basilique pour attirer le voyageur. Elle a donc cru bon organiser cet évènement planétaire (!) afin de faire connaître la ville et ainsi attirer les touristes aux poches pleines de devises, avides de dépenser leurs deniers ici plutôt qu’ailleurs.

Sur le papier, les projets sont toujours magnifiques, et promettent, à base de graphiques et de courbes exponentionnelles, un avenir radieux.

Or qu’en est-il 6 ans plus tard ?  Tous les pavillons sont inoccupés. Certes, les habitants de Saragosse disposent d’un très bel endroit pour se promener et s’aérer mais à quel coût ? Mais je n’ose imaginer à quoi cet espace ressemblera dans une ou 2 décennies. Trop cher pour louer, pas assez d’argent pour entretenir. Quel beau cadeau empoisonné.

Le monde actuel continue de marcher sur la tête et d’avoir la folie des grandeurs. Jusqu’à quand ?

Le pavillon ? Vide !

Les pavillons ? Vides !

La tour ? Vide ! Le palais des congrès ? Non utilisé !

Le pont monumental pour les expositions ? Fermé et vide !

Heureusement que la population s'approprie cet espace vert gigantesque. Ici une sorte de sport/jeu !!

Là, on répète pour la semaine sainte dans un mois.

Allez, une dernière vue sur la basilique depuis les rives de l'Ebre.

!!!

Suite de la découverte des Bardenas. 

La blanca baja est sans doute la partie la plus belle du parc naturel, mais manque de chance aujourd’hui, l’armée espagnole a décidé de faire joujou avec ses avions.

Ici c’est totalement plat et désertique, on est tout simplement sur une autre planète.

Et boom !

Je pense que tout le monde fait la même photo !

C’est de la faute à Sant Pansard s’il a plu sans discontinuer pendant 1 mois dans le Béarn et le pays Basque. Tout est la faute de Sant Pansard. Il faut le juger le bougre, il ne mérite que le bûcher !

Le procès donne l’occasion d’entendre la langue basque, ouvrez bien vos oreilles.

Le carnaval est fini, il est temps de passer la frontière. Olé !

Les juges sont sans pitié cette année encore.

      Le verdict est tombé : Sant Pansard doit être brûlé sur la place public.

Il y a foule pour assister à l'exécution.

On fait la fête maintenant !

C'est le grand jour pour Sent Pançard. Avec sa pantanolada, il parade dans le centre de Pau pour bien montrer qu'il en est le maître.

Il s'est entouré de ses meilleurs danseurs, ses gardes du corps jouent les rabatteurs avec la gent féminine. Suivi de sa troupe de cochons, il se rend aux halles pour les emplettes de son repas de midi. Il lui faut ce qu'il faut pour tenir le coup l'après-midi !!

Et allez hop, dans le magasin !

La pantanolada défile dans les rues au rythme de la musique et des danses.

Sent Pançard a faim, très faim. Le voici aux Halles pour remplir sa panse, avant de faire la sieste. Accompagné de ses troupes, il met le feu.