Heureux enfants qui ne vont pas à l’école pendant le temps que dure la fête dans le village !

Aujourd’hui, c’était leur tour de profiter des festivités. Et bien sûr le taureau a tenu une place prépondérante. Cela montre à quel point l’animal est ancré dans la culture espagnole. J’ai demandé le pourquoi du comment mais je n’ai pas eu d’explications très claires

En attendant, c’était très rafraîchissant de voir les enfants imiter les plus grands. Et ne croyez pas qu’ils étaient les plus excités. Les parents étaient tous comme des fous pour prendre des photos de leur progéniture. Ça aussi, c’était du spectacle !

Le matin, sous une pluie fine, inhabituelle, les enfants ont montré leur habilité sur un petit parcours.

La musique accompagne les festivités bien sûr.

Un petit mot sur les "quinta". Ce sont des sortes de pena (association) pour les jeunes qui se regroupent par année. Cela leur permet d'acheter des vêtements moins chers, de la nourriture, de débusquer de l'alcool quelque part bien que ce soit interdit et de passer du (bon) temps ensemble. Il me semble que la culture associative en Espagne est beaucoup plus forte qu'en France.

Parait-il que c'est de la musique !

La fin des vacances est toute proche, c’en est donc fini des efforts et de la haute montagne, place à la petite balade de 2 heures pour ménager les genoux !!

La vallée d’Aran est depuis 2 jours dans le gris total. Souvent les cols jouent le rôle de barrière climatique, c’est le cas avec le col de Vielha. Une fois sorti du tunnel, c’est un magnifique ciel bleu qui nous attendait pour remonter la vallée de Molières et voir une belle cascade.

C’est bon de partir des Pyrénées avec le soleil !

On a bien fait de changer de vallée !

Le pic de molières; le 2è point culminant des Pyrénées catalanes.

Allez, on profite une dernière fois de ces beaux paysages.

Dans 2-3 semaines, toutes les couleurs de l'automne seront là.

Et comme chaque soir depuis une semaine, détente dans les bains chauds. Après les efforts, ...

Le village de Bausen, situé à quelques kilomètres de la France, domine la Garonne, au milieu d’une belle forêt de hêtres. Il est encore un peu trop tôt pour profiter des couleurs automnales mais les températures y étaient déjà, d’autant que le soleil a fait une très timide apparition le matin.

Rien de tel pour se mettre en appétit avant de crapahuter dans un autre coin.

Il fait beau mais frais, à peine 12°c.

A droite le dernier village espagnol/catalan.

Le parc national d'Aigüestortes et ses sommets aux alentours des 3000m.

En arrivant au village de Bausen.

Pour une fois que j'arrive à prendre en photo une sauterelle !

Dans le cirque de Colomèrs se trouvent une cinquantaine de lacs, héritage de l’érosion aux époques glaciaires. Le résultat de nos jours est spectaculaire. Le cirque est entouré par des sommets atteignant les 3000 mètres.

En fait il existe 2 circuits, le court et le long. On s’est contentés du court car il faut aussi penser aux genoux. Néanmoins ce circuit de 2 heures donne un superbe aperçu de cet endroit magnifique.

Non, ce n'est pas du Français mais de l'Aranais, qui se rapproche beaucoup du patois parlé en Ariège.

Arrivée au premier lac, le principal, où se trouve le refuge.

La haute montagne n'est pas toujours facile d'accès, elle demande quelques efforts.

Mais les efforts consentis sont toujours récompensés.

De l'eau partout dans le cirque.

Retour vers le lac principal avant de descendre au parking, bien fatigués.

Une saison chasse l'autre, demain c'est l'équinoxe d'automne.

Après 10 jours d’acclimatation à la montagne, il est temps de s’attaquer à la haute montagne. Dans le parc naturel du alt pireneu, les randonnées sont la plupart d’un niveau difficile, sauf une qui permet de voir plusieurs lacs.

Pour cela, il faut bien sûr faire 10 km de piste, rien que l’arrivée au parking se mérite avec la voiture. La randonnée est donc d’un niveau moyen, seulement 8,5km mais quand même 600m de dénivelé, donnée pour 3 heures.

Le soleil est au rendez-vous et dès les premiers pas, le paysage est grandiose, et bien sûr la montagne nous offre un magnifique spectacle en prenant de l’altitude. Ça monte raide mais le sentier est bon et nous atteignons sans trop de peine le premier lac, juste après un refuge.

C’est là que les difficultés commencent, tout comme le ciel qui s’obscurcit. L’avancée se fait plus, il faut parfois faire le grand écart ou preuve d’imagination pour avancer. Le 2è lac est difficile d’accès, le sentier existe à peine, il faut jouer les équilibristes entre les rochers.

Nous sommes à 2400m d’altitude et il faut bien dire qu’il ne fait pas très chaud. La pause déjeuner n’a lieu que près d’une petite cabane en pierres pour s’abriter du vent froid. Aujourd’hui pas de bronzette, il faut vite redescendre pour gagner quelques degrés. Descente qui est vraiment difficile, c’est quasiment un mur. Mieux vaut ne pas avoir le vertige.

La vue de la piste et du parking voitures rend les dernières centaines de mètres plus faciles mais nous terminons quand même sur les rotules.

La randonnée est vraiment grandiose mais la difficulté est bien grande pour un parcours de « difficulté moyenne ». Demain, c’est la couleur verte qui nous guidera !

Et c'est parti pour 3 heures, ou plus ...

Le premier lac n'est plus très loin, on a déjà bien grimpé.

Je me disais bien que nous étions surveillés lors de la montée.

Le lac de Gola, assez facile d'accès.

Direction maintenant les 3 estanys (lacs).

Là c'est une toute autre histoire.

Aprsè beaucoup d'efforts, le 1er des 3 lacs.

Le 3è lac, le plus grand, et le plus élevé.

C'est bon de souffler un peu.

Et enfin le dernier lac de la sortie, donc j'ai oublié le nom.

Là ça descend sec et il faut bien regarder où mettre les pieds.

Après le sandwich, c'est la descente à 50%, au moins !!

La cascade du début de l'article, d'un autre point de vue.

Ca n'a pas l'air sur la photo mais c'est très abrupt.

Le plus dur est fait, retour à la piste.