La petite ville de Barcelos est associée à une bien belle légende.
Un jour, la ville fut frappée par un horrible crime. Je ne saurai vous dire lequel exactement, on parle de meurtre ou d’un vol d’argenterie (hin hin). De ce fait, les habitants de Barcelos se trouvèrent fort contrariés, d’autant plus qu’ils ne connaissaient ni la raison, ni le coupable.
Embarrassés et quelque peu apeurés, les habitants s’empressèrent de désigner quelqu’un. Et pourquoi pas lui, là-bas ? Un pèlerin de passage qui souhaitait se rendre à Saint-Jacques de Compostelle pour exhausser un voeu. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il devint le suspect numéro un et sans la moindre preuve, il fut jugé coupable et condamné à la potence.
Le pauvre homme eut beau crier au scandale et clamer son innocence, rien n’y fit. Alors il pria très fort Notre Dame, Saint Paul et Saint Jacques pour qu’un miracle survienne et qu’il puisse prouver son innocence.
Et ce qui devait arriver, arriva
Son dernier jour arriva et le pèlerin demanda une dernière faveur : qu’on l’emmène auprès du juge avant la fin. Son souhait exhaussé, il fut conduit auprès du magistrat, qui organisait un banquet avec ses amis. Non loin d’être agacé par cette intervention en pleine orgie de victuailles, le juge demanda le silence pour écouter les dernières paroles du pèlerin.
L’accusé affirma une nouvelle fois son innocence en vain. Alors dans un ultime élan de désespoir il désigna le coq rôti qui trônait sur la table.
« Il est aussi sûr que je suis innocent, qu’il est sûr que ce coq chantera au moment où l’on me pendra ».
Evidemment, de telles paroles ne purent que déclencher l’hilarité des convives. Et l’agacement du juge par la même occasion qui ordonna :
«Qu’on le pende! »
Le pèlerin fut immédiatement reconduit à la potence. Quand … Devinez quoi ?
Le coq se leva et bien sûr, chanta. Le juge se précipita alors jusqu’au condamné pour le libérer. Chose inutile car la corde, pour protéger l’homme innocent, refusait de se serrer. La pèlerin fut immédiatement relâché et put partir en paix. Quelques années plus tard, de retour à Barcelos, il fit construire un monument en hommage à la vierge et à Saint Jacques.
Depuis, le Coq de Barcelos est devenu un symbole du Portugal. Un emblème qui représente la morale, la justice et l’optimisme.
COOcococoocrrriiiiiiccccccooooooooooooooo !!!
Bien sûr le coq est partout dans la ville.
L'histoire, racontée simplement.
Et voici le pilori en question.
OIn se prépare pour une autre fête semble-t-il. Ca n'arrête pas dans cette petite ville. Les fêtes se succèdent à un rythme effréné.
La victoire contre les USA n'a pas suffit. C'est fini ! Mais les Portugais gardent le sourire.
Et que ça brille !